Adrien Hunou : « À nous de mettre du mouvement »

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Jeudi midi, quelques minutes après la fin de l'entrainement, Adrien Hunou s'est présenté en salle de conférence de presse afin d'évoquer sa situation personnelle et le déplacement à Metz. Peu utilisé en début de saison, le milieu de terrain rennais, formé à l'Académie Rouge et Noir, vient d'enregistrer quatre titularisations de rang sous les ordres de Sabri Lamouchi et pourrait bien faire partie du onze de départ samedi à Metz. Extraits...

Adrien, ce déplacement sur la pelouse de la lanterne rouge messine, c’est l’occasion rêvée d'entretenir la belle dynamique…

Oui c’est sûr ! À nous de la bonifier samedi en prenant trois points à Saint-Symphorien. Rentrer de Metz avec une victoire nous permettrait de rester dans le bon wagon. Ça ne sera pas simple parce que Metz a besoin de points. Devant son public elle fera en sorte de casser cette spirale négative. C’est bien d’aborder cette rencontre après une telle série et le maximum de force. 

Déjà quatre titularisations de rang, ça ne t’était plus arrivé depuis un petit moment. La dernière fois que l'on t'a vu enchainer les bonnes prestations c'était lorsque tu portais le maillot de Clermont... 

On sait que dans le football tout va très vite. Ça fait énormément plaisir d’enchainer surtout que j’ai vécu une situation compliquée. Je me suis réfugié dans le travail comme j’ai pu le dire, c’est une continuité par rapport à mes entrées.

À quel poste es-tu le plus à l’aise ?

Au milieu, en soutien de l’attaquant. J’aime bien cette liberté. Après, quand j’évolue sur un côté, j’aime aussi revenir au cœur du jeu. On n’est pas forcément structurés, donc c’est à nous de mettre du mouvement et de se trouver.

En conférence de presse, Sabri Lamouchi a dit : « Adrien ? Il lui manque la lucidité dans le dernier geste ». Comment faire pour gommer ça ?

C’est vrai que parfois je pèche dans les derniers mètres. Mais je pense que ça va venir au fil des occasions. J’ai toujours quelques situations intéressantes à exploiter. À moi de rester dans cette lignée car c’est important d’être décisif.

Le Paris SG en 32es de finale de Coupe de France, ça t’inspire quoi ?

Ça n’est pas le tirage le plus simple mais on joue aussi au football pour jouer des matchs comme ça. Sur un match tout peut arriver, on l’a vu la semaine dernière avec Strasbourg, tout est possible.

C’est vrai que Johnny a tourné en boucle mercredi au cœur de la Piverdière ?

Oui, il y en avait dans le vestiaire, dans la salle de musculation, chez les kinés... Quand je suis arrivé Johnny résonnait déjà dans le batiment. On a tous grandi avec lui, on connait tous quelques musiques. C'était une façon pour nous de lui rendre hommage.