Benjamin André : « Travailler après des victoires, c’est beaucoup plus simple. »

Partager
120817rennes.lyon198_copie.jpg

Bien que les dynamiques de chacun se soient inversées, Benjamin André n’en reste pas moins méfiant avant la réception de Bordeaux vendredi (20h45). La confiance retrouvée permettra t-elle de faire tomber une formation girondine « taillée pour l’Europe » ? Interview…


Benjamin, après trois succès d’affilée, la confiance est de retour ?
Travailler après des victoires, c’est beaucoup plus simple. On aspire à ce que ce soit le plus long possible. Quand ça tourne en notre faveur, les joueurs se lâchent un peu plus. On fait les choses plus libérées. Quand il y a les points et les victoires, c’est tout bénef’, surtout pour les jeunes joueurs.

Des jeunes qui ont su tirer leur épingle du jeu…
On a un groupe très jeune. Forcément ils ont une carte à jouer. Il n’y a pas de vieux ou de jeunes, le meilleur joue. Il n’y a pas à se dire si l’équipe est expérimentée ou pas quand on entre sur le terrain, il faut jouer et faire un bon match.

Quel a été le déclic avant cette série ?
Il n’y a pas vraiment eu de déclic, c’est surtout que l’on n’a pas lâché. On s’est concentré sur le foot et sur le terrain. On savait qu’à un moment ou un autre, ça allait payer. On a eu pas mal d’éléments contraires sur plusieurs matchs. Il y a eu des contenus assez bons mais ça se jouait sur des détails. Il fallait insister.

Insister et montrer l’exemple en tant que capitaine ?

Je suis quelqu’un qui parle beaucoup sur le terrain, c’est ma nature. Je n’ai pas attendu d’avoir le brassard pour être comme ça. Il n’y a pas vraiment de différences. Je fais ce que je faisais les années précédentes. Chacun a ses responsabilités dans le groupe. 

En raison des absences, tu as un nouvel acolyte au milieu avec James Lea-Siliki. La complémentarité se fait-elle bien ? 
Le cadre tactique est le même pour tous. Chaque joueur a ses qualités propres mais dans notre façon de jouer ça ne change rien. On est placés de la même façon. Chacun sait comment remplir son rôle.

A t-il fallu délaisser la qualité du jeu pour retrouver le chemin du succès ?
On a fait de bons matchs et on les a perdus aussi. Pour faire un bon match, il faut deux équipes prêtes à jouer. À Montpellier, on a été critiqué parce que l’on faisait tourner le ballon face à une équipe qui jouait à cinq derrière. On ne s’est pas créé beaucoup d’occasions mais ce n’est pas facile quand une équipe ferme le jeu. On se concentre sur les points pour l’instant, ça nous permettra ensuite de nous libérer davantage.

Vendredi, tu retrouveras Benoît Costil. Un adversaire particulier…
On se parle quasiment tous les jours. On est très amis. Le Stade Rennais F.C. est une grosse page de sa vie mais il est très concentré avec les Girondins.

Bordeaux ne gagne plus. Leur méforme rend-elle le match plus abordable ?
Pas du tout. Ils ont de grosses qualités. C’est une très belle équipe taillée pour finir dans les 5 ou 6 premiers, pour jouer l’Europe. Je ne m’en fais pas pour eux. Ils vont faire une très bonne saison.

Malcom sera le joueur à surveiller ?
Ce joueur est décisif mais les dix autres à côté de lui l’aident énormément à faire ce qu’il fait. À chaque poste, il y a des joueurs talentueux. Il va falloir faire un très gros match pour continuer sur notre lancée.
 

---

12ème journée de Ligue 1 Conforama
Stade Rennais F.C.  / Bordeaux
Vendredi 3 novembre – 20h45
Roazhon Park
<< VOS PLACES ICI >>