Benoit Costil : « On ne psychote pas »

Benoit Costil était jeudi en conférence de presse. L'international français est revenu sur la mauvaise passe du Stade Rennais F.C. et évoque la réception des Merlus. 

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Benoît, deux mois que le Stade Rennais F.C. n’a plus connu la victoire. La situation actuelle t’inquiète-elle ?

« On est tous conscient de la situation et qu’une victoire nous ferait le plus grand bien. Si on regarde le contenu de nos matchs tout est loin d’être négatif. À Bordeaux, on fait match nul, on peut être déçu de ne pas l’avoir emporté. Il nous a manqué ce but supplémentaire. Contre Nice, on avait le monopole du ballon, on a rarement été mis en danger et puis les sorties de Ramy et Joris ont changé la donne. À Marseille, on a deux changements qui arrivent très vite dans la partie. À l’exception du dernier déplacement, si on transforme nos bonnes prestations en victoires la situation ne serait pas la même et aujourd’hui on ne parlerait pas de cette situation délicate. Il n’y a pas de manque de confiance. On ne psychote pas. »

Benjamin André et Joris Gnagnon ont évoqué de maintien à l’issue du match à Marseille…

« Il faut faire attention à ce que l’on dit à chaud. Le maintien est le premier objectif pour n’importe quelle équipe. On va déjà prendre les points pour se maintenir et puis au moment voulu on pourra évoquer un autre sujet. On va se maintenir il n’y a pas de problème. Cette situation ne m’inquiète pas, on va gagner très vite. On a les capacités, de bons joueurs, une bonne équipe alors pourquoi être alarmiste. On n’est pas touché, on serait mieux avec des victoires mais ça va il n’y a pas mort d’homme. »

Malgré cette situation peu confortable, ton état d’esprit reste intact, tu sembles à l’aise dans ce groupe !

« Je prends énormément de plaisir en travaillant avec le coach. Je me régale à chaque séance, il y a un vrai projet, une vraie philosophie qui se met en place. Il y a du travail et quand ça travaille bien, on prend beaucoup de plaisir. On ne peut pas demander l’impossible, on ne va pas demander de jouer l’Europe, il faut être conscience de nos limites, ne pas se voir trop beau et ne pas se voir trop mauvais non plus. J’aimerais qu’on soit plus haut. Je suis persuadé que le coach réussira son projet. »

La réception de Lorient te semble-t-elle le bon moment pour rebondir ?

« Lorient est une équipe dans une situation délicate mais sa qualité ne reflète pas son classement. Ils ont de très bons joueurs, une attaque redoutable. On ne pouvait pas imaginer Lorient dans cette position là à douze journées de la fin. Ce sera un match très difficile. À l’aller, on n’avait pas été bon et Lorient, sans faire un grand match nous, avait battus. Montrer un autre visage face à Lorient par rapport à ce match aller nous tient à cœur. Qu’on joue Paris ou Lorient, notre façon de jouer ne change pas, à nous d’imposer notre jeu, de respecter les consignes du coach. Il faudra oser et mettre de l’enthousiasme. Ce sera une soirée spéciale pour le RCK alors si on peut le faire un beau cadeau en se faisant plaisir… On espère voir un beau Roazhon Park samedi pour ça il faudra mettre les ingrédients nécessaires pour arracher une victoire. »

Quel(s) souvenir(s) as-tu avec le RCK ?

« Un souvenir ? La petite bière après le match (rires). À Rennes, on a souvent décrié le manque d’ambiance dans le stade mais il faut le dire aujourd’hui, on a un stade qui « a de la gueule » (sic). Le stade vit bien, l’atmosphère est chaleureuse. J’ai toujours eu un accueil agréable. C’est toujours plaisant d’entendre le KOP scander votre nom au moment d’entrer dans le but. Moi ça me touche, je ne suis pas insensible à ça, je les remercie et j’espère qu’on leur fera le cadeau qu’ils attendent tous. »