Christian Gourcuff : « notre préoccupation est de prendre des points »

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Si Christian Gourcuff s’est prêté volontiers au jeu des questions, il sait pertinemment que c’est sur le terrain que ça se passe. Le réveil est attendu pour des Rennais qui n’ont plus gagné en championnat depuis le 4 décembre.


Christian, le match a Marseille était mal embarqué avec les blessures prématurées de Clément Chantôme et Morgan Amalfitano…
Avec Mexer et Yoann en plus, il y avait beaucoup d'absents. Quand ça se passe bien contre Nice, on n’en parle pas trop. Après les sorties de Morgan (Amalfitano) puis de Clément (Chantôme), ça fait un drôle de début de match évidemment. On a attendu qu'il se passe quelque chose et on n'a jamais repris le fil du match. Depuis un certain temps, même si la victoire n'était pas au rendez-vous, on avait fait des prestations solides. Il y avait beaucoup de signes encourageants mais après Marseille il ne reste rien, c'est insipide. On sort de là avec un drôle de sentiment où il n'y a aucune satisfaction.

Ce sont les accélérations Dimitri Payet et Florian Thauvin qui vous ont le plus fait mal ?
C'est une passivité générale qu'on a eue, une passivité défensive et dans le jeu. L'Olympique de Marseille dispose de beaucoup de qualité dans le secteur offensif mais ça on le savait. Donc si on est passif, difficile d'avoir une cohésion collective. Contre Nice, il y avait de la rigueur, de la mobilité et de l'application. Ce qu'on n'a pas vu contre l'OM. C'est le contraste entre les deux matchs qui laisse beaucoup d'interrogations.

Peut-on expliquer cette passivité ?
Parce qu'il n'y a pas de mouvement. Le mouvement c'est un mélange d'intelligence et de générosité, et quelque fois de confiance. La confiance ça se construit sur un état d'esprit. La passivité entraine des décalages et des choses faîtes à contretemps, et donc une absence totale d'efficacité.

En après-match, certains joueurs ont déclaré que les prochains matchs devraient être des « combats ». Vous attendez un réveil face à Lorient ?
Ce n'est pas vraiment nouveau. Le problème ce n'est pas de le dire mais de le mettre en application parce que le foot c'est la compétition. Pour mettre en place le jeu, il faut avoir de la générosité, de l’abnégation et le sens du collectif. Il faut remédier à nos maux.

Recevoir la lanterne rouge semble une bonne opportunité de se relancer…
Lorient n'a pas la plus mauvaise équipe de Ligue 1. Il ne faut pas se fier au classement. Ils ont des bons joueurs et une attaque redoutable. On ne va pas sous-estimer cet adversaire qui nous a déjà battus à l'aller. Il faut faire un point sur l'effectif et savoir sur qui on peut compter. Quand il y a des opportunités, les joueurs doivent en profiter, notamment les jeunes. Dans une carrière on n'a pas vingt possibilités de s'affirmer.

Entrer en cours de match face à la pression du Vélodrome n’est jamais une mince affaire…
Quand on fait partie d'un effectif de Ligue 1, il faut être prêt à entrer à tout moment. Je prends l'exemple de Joris (Gnagnon) qui est entré contre Lorient en Coupe de la Ligue, il n'est jamais sorti de l'équipe après ça parce qu'il y a une stabilité dans ses performances. Il prend confiance, il a pris une importance dans l'équipe, ce sont des choses qui se font naturellement. C’est évidemment une question de qualité et d'état d'esprit. Avoir un esprit de compétition est indispensable pour réussir.

La dégringolade au classement vous inquiète ?
Cela fait un moment que ça me préoccupe. Chaque semaine, notre préoccupation est de prendre des points. Il reste douze matchs pour en prendre et se maintenir.

 

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Stade Rennais F.C. / FC Lorient

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