Denis Will-Poha : « On était douze sur le terrain. »

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La présence du RCK 1991 samedi dernier à la Piverdière pour le derby entre les espoirs rennais et ceux de Nantes n’est pas étrangère au succès des Rouge et Noir (2-1). Le milieu de terrain Denis-Will Poha revient sur ce grand moment de la saison.


Le derby restera une journée particulière dans cette saison…
Stade Rennais F.C. / Nantes est un match particulier pour les supporters, les joueurs et le club. Compte tenu de la rivalité, qui reste quand même amicale, le match était bien parti pour être plaisant à jouer et il l’a été encore plus grâce à la présence des supporters tout au long du match. On était douze sur le terrain. On leur devait bien la victoire pour ce geste. Tout joueur du foot aime quand il y a du monde et du bruit. Cette attente nous apporte de la pression positive. Ça nous donne des obligations.

Vous étiez préparés à ce soutien en tribune ?
On savait qu’il allait y avoir plus de supporters que d’habitude, il a fallu gérer les émotions. On voulait aussi leur donner l’envie de venir nous voir jouer plus souvent et découvrir encore un peu plus notre équipe.

Dans ce contexte, c’est un match qui fait plus progresser qu’un autre ? 
Le coach nous a bien dit que ça n’a rien à voir avec un match professionnel qui se joue devant des milliers de personnes. On va dire que c’était un avant goût de ce qui peut nous arriver si un jour on franchit le palier.

Malgré de nombreuses absences, le groupe a encore fait preuve d’une grande maturité…
Avec certains, on joue ensemble depuis un bon moment. Il y avait des joueurs plus jeunes sur ce match mais ils s’entraînent au quotidien avec nous. Ils ont très bien rempli leur tâche. Le groupe vit bien que ce soit sur ou en dehors du terrain. On crée beaucoup de relations entre nous. Le coach veille sur ça. Il reste exigeant, il tire le meilleur de nous-mêmes.

Quel est l’objectif pour les quatre derniers matchs de la saison ?
L’ambition est de rester au sommet, de garder la place de leader (ndlr : à égalité de points avec Cholet). On sait que c’est un championnat compliqué car derrière nous ça ne lâche pas. Grâce à l’état d’esprit de gagneur et de compétiteur du groupe, on peut y arriver. Ce sont nos valeurs pour préparer les matchs.