N2. Julien Stéphan : « On n'est pas résigné loin de là. »

Partager
julien_stephan.jpg

Tenus en échec par Fontenay la semaine dernière, les Stadistes ont été battus ce week-end par le promu briochin. Heureux de rentrer au vestiaire sur le score de 0-0, les Rennais ont craqué à trois reprises en moins de 10 minutes. Remis sur de bons rails après la réduction du score d'Isaac Matondo, les Rouge et Noir ont multiplié les assauts sur le but costarmoricain sans réussite, la faute à une très belle prestation du portier briochin. Sorti agacé par la prestation de ses joueurs face à Fontenay, Julien Stéphan a tenu à saluer cette fois-ci le bon état d'esprit de ses troupes. 

Julien, quel(s) sentiment(s) prédomine(nt) après cette défaite concédée à St-Brieuc ? 

« Le sentiment d'être passé à côté de deux périodes cruciales dans ce match. Nos cinq premières minutes puis les dix premières minutes de la seconde mi-temps. Il faut avouer qu'ils auraient pu mener au score au bout de cinq minutes. On s'est sabordé en début de deuxième mi-temps en offrant des possibilités trop importantes à notre adversaire. En un quart d'heure, on a perdu le match. C'est dommage car on était bien revenu dans le jeu en première mi-temps. »

D'autant plus que les Briochins ont reculé après leur 3e but...

« On sentait qu'on pouvait les mettre en difficulté. Les garçons se sont accrochés. Je suis persuadé que si on inscrit ce deuxième but, le doute se serait installé chez notre adversaire. Malheureusement on est tombé sur un grand gardien. Tout ne tourne pas en notre faveur en ce moment. Comptez sur nous pour qu'on s'accroche. Si on garde une bonne attitude, un bon degré de motivation, les résultats suivront. »

Il y a bien longtemps que la réserve n'a pas connu une telle méforme...

« C'est une aventure différente des saisons précédentes ça peut faire énormément grandir les joueurs, le staff. On n'est pas résigné loin de là. On ne peut pas se satisfaire de ça non plus mais il faut s'appuyer sur le positif. J'ai vu des joueurs qui ont essayé, qui ont entrepris, qui à 3-0 auraient pu être sonnés et abandonnés, ça n'a pas été le cas. Quand on n'a pas les capacités athlétiques on doit être capable de compenser par notre organisation collective. On doit répondre ensemble. »