Victor Montano : « une année assez difficile »

Gêné par les blessures, l'attaquant colombien reconnaît ne pas être à son meilleur niveau. S'il n'a pas marqué face à Paris, Victor Montano s'est montré très percutant. Face à Nice, il sera une nouvelle fois attendu à la pointe de l'attaque « Rouge et Noir ».

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Victor, la victoire face à Paris est il le signe d'un renouveau ?
C'était un bon match pour nous. Déjà parce qu'il fallait réagir après deux défaites. On est conscient qu'à chaque fois que l'on entre mal dans notre match, on a du mal. Dimanche, il faudra s'appuyer sur ce que l'on a fait face à Paris et être concentré dès la première minute. Ce ne sera pas la même chose car Nice va nous attendre derrière et fermer les espaces. ça va se jouer sur des détails.

La semaine a t-elle été bénéfique malgré l'absences de nombreux joueurs ?
Personnellement, cette semaine m'a beaucoup aidé parce que l'on a fait des séances d'animations offensives pour trouver des automatismes entre les attaquants et les milieux. L'entraîneur nous donne des consignes. Ensuite, c'est à nous de prendre les choses en main. Nous avons eu le droit à une séance vidéo. C'est un bon outil. Cela permet de voir ce qui est bien ou mal fait. Le coach l'utilise beaucoup.

" je ne vais rien lâcher "


On t'a senti en forme face à Paris...
Je reviens de blessure. Le match contre Reims m'a permis de retrouver le rythme de la compétition. Face à Paris, j'étais en jambes. C'est une année assez difficile. J'ai déjà vécu des périodes comme cela mais je ne vais rien lâcher. Je sais que je peux faire mieux. Peut être que je suis en train de payer mon adaptation. Je ne désespère pas, j'ai confiance en moi. Je veux prouver que j'ai les qualités pour jouer ici. J'espère aussi ne plus avoir de pépins physiques avant la fin de la saison.

Manques-tu de repères à Rennes ?
J'ai compris le système de jeu de l'équipe. ça se passe bien avec tout le monde. Je m'adapte à la région. C'est juste un manque de réussite. A force de travailler, je sais que ça va venir.

Comment juges-tu tes performances ?
Les blessures m'ont coupé dans mon élan. Je suis revanchard envers moi-même. Je travaille dur pour retrouver la forme. J'ai la chance, au Stade Rennais, de pouvoir jouer libéré car on ne joue pas le maintien. Je travaille bien avec le staff mais il me manque encore le rythme de la compétition.


" se bouger pour garder sa place "


Les arrivées de John Verhoek et Razak Boukari en attaque ont-elles installées un doute chez toi ?
C'est bon pour le club. ça nous permet de souffler. Il faut se bouger pour garder sa place. C'est tout à fait normal dans une équipe.

Le SRFC a t-il les moyens de rester en haut du tableau ?
Quand on gagne contre Paris, on peut dire que oui. Mais après, si on perd deux ou trois matchs, on va dire que c'est normal parce que l'on n'a pas le même potentiel que d'autres. Il y a beaucoup de jeunes joueurs. Ils sont capables de faire de belles choses. Si les autres ne sont pas au rendez-vous... On peut le faire. Il faut être prudent et rester dans la course.

Peux-tu donner des éclaircissements sur ta non convocation avec la Colombie ?
Au départ, j'avais reçu une présélection puis j'en ai reçu une qui disait que j'étais dans le groupe. Une fois que le sélectionneur colombien a donné la liste, il m'a appelé et m'a dit qu'il ne me prenait finalement pas parce que je revenais de blessure. Le fait qu'il pense à moi me fait plaisir. Le sélectionneur va m'observer dimanche car David Ospina, le gardien niçois, est aussi celui de la Colombie. Jouer contre Nice me réussit bien.

La première convocation semble tout de même se rapprocher...
Maintenant, j'y crois. ça me donne beaucoup d'envie car j'ai fini ma formation en France. J'aimerais apporter à la Colombie ce que j'ai appris ici. Il y a des problèmes là-bas mais quand l'équipe nationale joue, le pays se paralyse. Représenter son pays, c'est quelque chose de beau. J'ai fait toutes les sélections espoirs et j'espère être convoqué. Mais je dois d'abord montrer mes qualités avec le Stade Rennais.