Retour sur la 1e partie de saison avec le Président Ruello

Le Président René Ruello fait le point sur la première partie de saison qui s'est écoulée et évoque les échéances à venir pour le SRFC.

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Président, quel bilan dressez-vous à mi-parcours de ce championnat ?
Si on nous avait dit en début de saison que l'on obtiendrait 28 points après 19 journées, je pense que l'on aurait été heureux de cette situation. Maintenant, compte-tenu du déroulement de cette première partie, il faut le reconnaître que l'on est un petit peu déçus. Notre série de 9 matchs sans défaite nous a donné de l'espoir et les trois dernières rencontres semblaient à notre portée. Mais on a trébuché. On aurait pu légitimement penser atteindre les 31 ou même les 34 points.

C'est un championnat où, à l'exception de Lille, toutes les grosses écuries sont présentes...
Oui, il n'y a pas de surprise. Comme souvent, après les deux premiers mois la situation se clarifie. On retrouve les équipes avec un budget puissant. C'est un classement logique.

L'affluence moyenne du Stade Rennais F.C. est de 18637 spectateurs, ce qui positionne le club à la 10e place...
C'est un peu moins que l'année dernière à la même époque. On n'a pas affronté Marseille, Saint-Etienne, Lyon...toutes les équipes de tête ne sont pas venues jouer chez nous. On travaille chaque jour pour améliorer le taux de remplissage. Il faudra attendre la 38e journée pour juger.

Le public a toujours soutenu le SRFC depuis le début de la saison...
Oui, ils ont été formidables et on ne peut pas leur demander l'impossible. La dernière prestation livrée face à Reims est difficile à accepter et on comprend la frustration des supporters. On peut s'incliner et il y aura d'autres revers comme pour toutes les équipes mais il y a la manière de perdre. A Montpellier, on a été battus mais on a attaqué et on s'est fait contrer. Contre Reims, on n'a tout simplement pas joué.

D'un point de vue personnel, comment avez-vous vécu ce retour à la tête du club ?
On a démarré le championnat en n'étant pas complètement prêt. 14 joueurs sont partis et 12 sont arrivés. Le recrutement a été raisonnable aussi bien dans les salaires que dans les montants de transferts. Il y a eu une période d'adaptation qui ne m'a pas inquiétée. Puis, le contenu s'est amélioré. Personnellement, je suis revenu avec la volonté de marquer le club sur son territoire: la Bretagne. Cela ne se fait pas en un jour. Même les grands comme Manchester ou Liverpool se sont construits en 15 ans. Il est par exemple important de garder des liens avec ses anciens joueurs. On le fait en les invitant à donner le coup d'envoi des rencontres. Ils font partie de la mémoire collective du club. Saint-Etienne, que l'on a affronté en début de saison, le réalise très bien. En tout cas, je prends beaucoup de plaisir à m'investir. Je suis entouré d'une équipe compétente, investie et qui partage cette idée d'enraciner le club dans sa région.

Pour cette deuxième partie de saison, l'effectif peut-il être amené à évoluer ?
Oui, cela dépendra des départs. Le football se joue à onze. Ceux qui ne sont pas sur le terrain voudront trouver du temps de jeu ailleurs et c'est légitime. S'il y a des départs, il y aura aussi des arrivées. On a le mois de janvier pour se préparer.