Quels souvenirs gardes-tu de la victoire à Paris le 7 mai 2014 ? (La feuille de match)
C’est mitigé car c’était quelques jours après la finale perdue en Coupe de France. C’était très compliqué à préparer car on était dans le trou, et on n’avait pas encore obtenu le maintien. Mais arrivés au Parc des Princes, voir la pelouse et l’environnement, le fait de jouer face au champion, ça nous a motivés. On avait une équipe assez jeune, je ne vais pas dire de « foufous » mais avec beaucoup d’envie. C’était beau !
Il n’y avait pas de complexe d’infériorité avant le coup d’envoi ?
On a prouvé aux joueurs d’en face que l’on faisait le même métier. On peut dire que les Parisiens avaient la tête ailleurs mais ils ont des grands joueurs. On a été plus fort sur ce match. Ça restera un très grand souvenir. On avait joué le match avec une équipe remaniée. John Boye était latéral droit, Cédric Hountondji jouait dans l’axe, Tiémoué Bakayoko était au milieu. Il y avait aussi Foued Kadir, Nelson Oliveira ou encore Paul-Georges Ntep…
Comment aviez-vous trouvé les ressources ?
On pensait peut-être prendre une valise mais on a été soudé et on a fait un super match. On s’est surtout dit que l’on n’avait rien à perdre. On y est allé relâché avec plein de détermination. On a tous eu une réaction d’orgueil mais si on sait que cette victoire ne remplace pas la finale perdue. Elle a au moins eu le mérite d’être synonyme de maintien en Ligue 1.
Sur qui devais-tu défendre ?
J’ai commencé avec Cavani, puis Lavezzi et j’ai fini par Lucas (rires). Au fil du match, la fatigue s’accumule et là tu vois Lucas entrer, tu te dis que ça va être compliqué. J’ai essayé d’aller les défier, de les titiller, de voir comment ils réagissaient car ce sont des footballeurs comme nous. Ils ont beau être très forts techniquement, mais sous pression, ils sont en difficulté.
La saison précédente, le Stade Rennais F.C. s’imposait également 1-2 au Parc. Comment l’as-tu vécu ? (La feuille de match)
Je m’entraînais à l’époque avec les pros mais je n’avais pas été sélectionné. J’ai regardé le match devant la télé avec Adrien Hunou et Cédric Hountondji. On était fier et choqué, par le scénario incroyable du match. C’était quelque chose d’énorme. Il y avait déjà de très grands joueurs côté parisien. Après ça, on a pu chambrer nos coéquipiers parisiens de sélection.
Ce sont deux victoires qui confirment que le Stade Rennais F.C. est imprévisible…
On est capable d’aller battre le PSG et ensuite perdre à la maison contre Sochaux. Vendredi, je pense que l’on a quelque chose de beau à faire là-bas. Le Stade Rennais F.C. a largement les moyens. Offensivement, avec Ousmane Dembélé, Kamil Grosicki, Jérémie Boga, Giovanni Sio… on a vraiment des atouts pour les inquiéter.
Ligue 1 - 36ème journée : PSG / Stade Rennais F.C.
Vendredi 29 avril à 20h30 au Parc des Princes
En direct sur beIN SPORTS 1 et Canal + Sport
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