Bruno Genesio : « Je pense que l’on va monter d’un cran dans tous les domaines »

Partager
447A6378%20copie.jpg

À quelques heures d’un dernier match test contre le club italien du Torino FC, l’entraîneur rennais fait le point sur la préparation de ses joueurs.



Coach, le 11 qui débutera face au Torino sera-t-il celui qui sera aligné contre Lens ?
On s’en rapproche de plus en plus mais ça ne veut pas dire que ceux qui ne débuteront pas ce samedi ne joueront pas contre Lens. Ça commence à prendre forme. J’ai aussi la chance d’avoir de la concurrence aux postes, des joueurs qui sont très proches les uns des autres. Rien n’est figé.

Qu’attendez-vous de ce dernier match de préparation ?
On a fait une très grosse semaine d’entraînement, à la fois dans le volume, l’intensité et la qualité. Je pense que l’on va monter d’un cran dans tous les domaines, athlétique, technique et tactique. L’équipe progresse.

Quel schéma de jeu sera privilégié contre les Italiens ?
On va débuter en 4-3-3 mais je ne m’interdis pas de changer en cours de match. Il y aura peut-être des changements de joueurs et de système, même si on va pousser les temps de jeu pour la plupart des joueurs.

Vous disposez d’un groupe au complet ?
Jérémy Doku a eu une petite alerte, il a ressenti une douleur derrière la cuisse. On le laisse au repos.

Les jeunes ont effectué toute la préparation. Ils ont une carte à jouer ?
Tant qu’ils se comportent très bien, ce qui est le cas depuis le début, et qu’ils continuent de progresser, il n’y a pas de raison de ne pas les inclure dans le groupe. C’est intéressant. Il y a beaucoup de bons jeunes. Il faut à un moment donné leur faire confiance.

Que retenez-vous des cinq semaines de préparation, notamment des matchs amicaux ?
Je différencierais deux périodes, il y a l’avant et l’après stage en Espagne. Lors des premières semaines de préparation, il y a eu un gros travail de préparation athlétique de fait. On sait que c’est parfois long à se mettre en route pendant les matchs. Ensuite, en Espagne, on a énormément travaillé avec de très grosses chaleurs. On a fait deux séances par jour sans tenir compte des matchs. Ce qui fait qu’il y avait certainement des jambes lourdes. Et contrairement à ce que l’on peut penser, ce sont les entames de match qui sont compliquées. Il y a un peu de ça et aussi un manque de concentration sur nos débuts de match à l’image de Levante. Il y a également des automatismes à trouver en charnière et en attaque. Il y a aussi des formes disparates avec des joueurs arrivés à des dates de reprise complètement différentes, soit parce qu’ils étaient en sélection ou parce que ce sont de nouvelles recrues. Tout ça fait que l’on a eu des mi-temps différentes.

Le Roazhon Park va retrouver ses supporters…
Ça fait du bien pour tout le monde, l’entraîneur, les joueurs, le public, les dirigeants, les salariés... Le foot est avant tout un jeu et une fête collective que l’on doit partager. Depuis quelques temps, on ne la partage qu’avec le staff et les joueurs. Il manque le public et les personnes associées à notre travail. C’est une étape importante en espérant qu’il y e en ait d’autres, que l’on puisse joueur devant beaucoup de monde très rapidement. Quand on joue et que l’on est poussés par 30.000 personnes dans notre stade, un vrai stade de foot, ça aide à se surpasser et dépasser certaines limites que l’on croit infranchissables. Les joueurs en parlent entre eux. C’est important de sentir du soutien.