Fred Cavayé : « je n’ai pas dû rater un match à la télévision depuis quatre ou cinq ans »

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Réalisateur à succès et supporter notoire des Rouge et Noir, Fred Cavayé présente son nouveau film, « Adieu Monsieur Haffmann ». À la veille de sa sortie officielle sur grands écrans, il nous livre quelques anecdotes qui font preuve d'une passion profonde pour le club de sa ville natale. Rencontre.



Fred, « Adieu Monsieur Haffmann » sort enfin…
Oui ! Avec la Covid et tout ce que l’on a traversé, on a mis un peu de temps à tourner et terminer. On a été arrêté pendant le tournage. On a tourné dix semaines, au bout de la septième, comme tout le monde, on s’est confiné. On est resté trois mois dans l’attente sans savoir quand on allait pouvoir reprendre. J’ai attendu dans les starting-blocks. Gilles Lellouche aussi, il est resté trois mois avec sa moustache. Cela fait deux ans que je travaille dessus. Je suis content qu’il sorte enfin.

Une attente avec le décor inchangé ?
Oui c’est ce qui est amusant. On avait reconstitué un quartier du 18e arrondissement de Paris à l’époque de 1941. Le décor est resté monté pendant trois mois. Les habitants du quartier, pendant leur heure de sortie autorisée, se retrouvaient dans les années 40.

Quel est le pitch du film ?
C’est un thriller, un film à suspense. Ça se passe en 1941 mais ce n’est pas un film de guerre. Le personnage joué par Daniel Auteuil est un bijoutier juif. Il confie sa boutique à son employé qui est joué par Gilles Lellouche, sa femme est jouée par Sara Giraudeau. Le bijoutier sent qu’il ne faut pas rester mais il ne peut pas partir. Il se cache alors dans sa cave et confie sa boutique à son employé qui devient son patron. Le problème est qu’il n’est pas tombé sur la bonne personne. La demande du bijoutier a engendré un monstre.

Peut-on y trouver un nouveau clin d’œil à votre club de cœur ?
Bien sûr ! Il y a des références au Stade Rennais F.C. dans tous mes films. Là, c’était beaucoup plus compliqué mais j’y tenais. Les supporters pourront s’amuser à déceler le clin d’œil mais je peux dire que c’est sonore. Il faut être attentif.

Dans votre film précédent, on y voyait une veste avec le logo du club…
Dans « Le Jeu », je voulais que l’un des personnages, le prof de gym joué par Grégory Gadebois, porte l’écusson du Stade Rennais. D’ailleurs, pour l’anecdote, l’équipe costume m’avait amené des écussons mais ils n’étaient pas bien. J’en voulais un brodé, un beau. J’ai envoyé un assistant qui a pris le train et qui s’est rendu à la boutique du Stade Rennais en gare de Rennes. Il a acheté un maillot où l’on a pu découper l’écusson. Dans « Mea Culpa », il y avait des images du match SRFC / Marseille avec les trois buts de Mickaël Pagis.

Vous êtes toujours autant à fond derrière le club ?
Il y a longtemps que je ne suis pas venu au stade et ça me manque. Cependant, je n’ai pas dû rater un match à la télévision depuis quatre ou cinq ans. Il ne faut pas le crier trop fort mais je fais mon planning en fonction du Stade Rennais. Quand on me propose une interview ou autre, je regarde en même temps le calendrier sportif du SRFC. Il m’arrive aussi de porter un sweat du club sur les tournages.

Vous arrive-t-il de convertir vos acteurs au Stade Rennais F.C. ?
On ne parle pas foot sur les tournages mais on pourrait peut-être y arriver facilement avec Gilles Lellouche. Sa mère est Bretonne. Pendant son enfance, il passait parfois ses vacances du côté de Combourg et Dol-de-Bretagne. Il est presque un régional de l’étape. Sinon, lorsque l’on a des stagiaires de 3es qui viennent sur les plateaux, je leur offre un maillot du Stade Rennais F.C. à chaque fois.

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crédit photo : AlloCiné.fr