Jirès Kembo et le stage de préparation...

Actuellement en stage à Carnac, Jirès Kembo nous en dit un peu plus sur son quotidien pendant ces dix jours. L'attaquant rennais, qui bénéficie d'un programme individualisé, prend son temps pour se préparer et affronter un calendrier chargé.

Partager
20325.jpg

Jires, Carnac n'a plus de secret pour toi ?
C'est ma sixième année à Carnac. Je connais bien la ville maintenant. On est là pour un objectif commun. Comme le coach le dit, c'est un endroit agréable pour faire une bonne préparation. L'hôtel est plutôt sympa. Le terrain d'entraînement est de qualité. Cela doit nous mettre dans les bons rails pour bien démarrer la saison.

Qu'est-ce que vous apporte la vie en communauté ?
On apprend à connaître les nouveaux. On crée des liens. Ce n'est pas en seulement dix jours que l'on va apprendre à se connaître mais c'est bien de partager des moments ensemble.

Comment bien s'intégrer au SRFC ?
Je pense que c'est comme partout. Chaque club a son petit bizutage. Chez nous, dès qu'il y a un nouveau, il doit chanter une chanson pendant au moins une minute devant tout le groupe et le staff.

Y a-t-il un applaudimètre ?
En tout cas, ceux qui " buguent " ou qui ne connaissent pas trop les paroles se font huer. Ceux qui chantent bien sont applaudis.

Avais-tu été applaudi ?
Bien sû r ! Par contre, je ne me souviens plus de ce que j'avais chanté.

Le temps n'est-il pas trop long entre les séances d'entraînement ?
Parfois. Je ne suis pas trop console. Je m'occupe en regardant la télé et surtout en me reposant car c'est un stage difficile. Je discute aussi avec mon collègue de chambre (Jean-Armel Kana-Biyik). Il est très méchant. (rires)

En profites-tu pour mettre l'ambiance ?
Je ne suis pas un " ambianceur ", ni un clown. Je suis là pour vivre avec le groupe. Certains mettent plus l'ambiance que d'autres, comme Jean-Armel et Yacine. Le groupe vit bien. Beaucoup ont été au Centre de formation ensemble. On se connait.

Où en es-tu dans ta préparation ?
Comme j'ai été plusieurs fois blessé la saison dernière, je suis en décalage dans la préparation par rapport au reste du groupe. Mon programme se passe bien. Je travaille pour ne pas rechuter. Je suis en période de renforcement pour que les muscles puissent encaisser chaque effort. Je pense pouvoir réintégrer le groupe d'ici deux semaines.

N'es-tu pas déçu de n'avoir pu réaliser une saison pleine ?
Je n'aime pas avoir de regrets. Malgré tout, j'ai passé une bonne saison. J'ai donné au club tout ce que je pouvais faire. J'aurais aimé faire encore plus et j'en suis capable. J'espère que ce sera le cas cette saison. Je connais mes qualités, mes défauts aussi. Si je retrouve mes jambes, ça devrait le faire.

Ne te sens-tu pas trop seul sans tes amis Moussa Sow, Jimmy Briand et Sylvain Marveaux ?
Le départ de Sylvain est un peu un coup dur pour moi. Je ne m'inquiète pas. Je sais que cela va bien se passer pour lui à Newcastle. Tous les quatre, on était toujours ensemble. Je suis content de leur évolution. Tous les soirs, on est au téléphone ou sur internet. On est très proche. On " débriefe " nos journées. Je suis bien au Stade Rennais F.C. J'espère que l'on va réaliser une grosse saison.

En êtes-vous capables ?
On est passé tout proche la saison dernière. Beaucoup de jeunes ont un an de plus d'expérience en Ligue 1. Le groupe ne peut être que plus fort. De plus, il n'y a pas eu beaucoup de départs.


Jean-Armel Kana-Biyik et la cohabitation avec Jirès :
" Dix jours avec Jirès, c'est énorme. (rires). C'est un phénomène. Il dort trop. Même s'il n'a que cinq minutes avant de déjeuner. Et après il dort encore. Plus sérieusement, c'est bien d'être en chambre avec Jirès. Il n'est pas compliqué ".