Aussi surprenant que cela puisse paraître, les retrouvailles entre le Stade Rennais F.C. et Pedro Henrique auront lieu au Kazakhstan jeudi en Europa League. Rouge et Noir de 2014 à 2017, le toujours très sympathique milieu de terrain brésilien est prêté cette saison au FK Astana par le PAOK Salonique.
Pedro, comment vas-tu ?
Je suis loin mais je vais bien (rires). Je vis une belle expérience. Le tirage au sort de l’Europa League a réservé une belle surprise. Je suis très heureux de retrouver le Stade Rennais F.C.
C’est ton envie de jouer l’Europe qui t’a amené à vivre ces expériences ?
À l’issue de mon prêt à Qarabağ (Azerbaïdjan) la saison dernière, je suis retourné au PAOK, en Grèce. Il y avait trop de joueurs étrangers. Le club n’avait le droit qu’à six joueurs extracommunautaires. J’ai reçu plusieurs offres de clubs dont deux en France. J’ai aussi discuté avec Richard Almeida de Oliveira, milieu de terrain brésilien qui joue pour l’équipe nationale d’Azerbaïdjan. Il m’a donné de bonnes informations sur le club. J’ai 28 ans, je voulais continuer à jouer une compétition européenne. Avec Salonique, j’ai joué l’Europa League, avec Qarabağ, la Champion’s League. Ce sont des matchs fantastiques à jouer. Malheureusement, on ne s’est pas qualifiés pour cette saison avec Astana mais l’Europa League est aussi une très belle compétition.
Quelle est votre situation sportive ?
Nous sommes premiers du classement. Il reste six matchs à jouer. Le club devrait bientôt gagner son cinquième championnat d’affilée. Le deuxième club derrière nous, le FK Kaïrat Almaty, réalise de gros investissements. C’est notre principal rival. Je n’ai pas joué beaucoup de matchs de championnat mais surtout des matchs européens.
Les Rouge et Noir vont découvrir Astana. Que peux-tu nous dire sur cette ville ?
C’est une ville nouvelle, très moderne, différente de ce que j’ai pu connaître. L’architecture est très contemporaine avec des formes pyramidales par exemple. L’été se termine très vite au Kazakhstan. Heureusement que les Rennais ne viennent pas jouer en décembre, car bientôt, il va faire très froid ici.
Quel objectif s’est fixé Astana en Europa League ?
La saison dernière, le club a été éliminé par le Sporting Portugal en 16ème de finale de la compétition. L’objectif est de faire aussi bien et même mieux. Mais le groupe est quand même difficile. On a vu que Jablonec a réussi à poser des problèmes au Stade Rennais. On aura besoin d’être bons chez nous et prendre quelques points à l’extérieur comme on l’a fait à Kiev lors du premier match.
Le stade sera-t-il plein jeudi ?
Il n’y a pas la même affluence en championnat qu’en Europe. En Europa League, le stade est rempli. L’Astana Arena est moderne, elle peut accueillir 30.000 personnes. En hiver, le stade est fermé. La pelouse est synthétique mais de très bonne qualité.
As-tu regardé le premier match du Stade Rennais en Europa League ?
Oui je l’ai regardé. Ça s’est joué dans les dernières minutes, comme nous à Kiev. On a fait un bon résultat en Ukraine. On n’a pas montré beaucoup de choses en seconde mi-temps. Kiev n’a pas réussi à marquer le 3ème but et on en a profité pour revenir au score en fin de match. Le classement final sera serré je pense.
Tu étais très proche de Mexer. Tu as gardé des contacts avec lui ?
Oui toujours. À l’époque, nous avions créé un groupe WhatsApp avec Mexer, Gelson Fernandes, Afonso Figueiredo et Pedro Mendes. On parle régulièrement de foot tous ensemble, de ce qui nous arrive dans nos différents clubs. Mexer est un très bon ami. On est arrivé la même année à Rennes. On passait beaucoup de temps ensemble.
Comment fais-tu pour toujours t’exprimer en français avec facilité ?
Je continue de parler français avec Junior Kabananga, notre attaquant congolais. Je n’ai pas eu l’occasion de parler la langue la saison dernière mais l’année précédente je le pouvais avec Dorian Lévêque, ancien joueur de Guingamp, aujourd’hui au PAOK Salonique.
Il y a deux ans, tu étais encore au Stade Rennais F.C. Quels souvenirs te laisse ton passage en Bretagne ?
Le Stade Rennais F.C. restera un club spécial dans ma carrière. Il m’a donné l’opportunité de jouer en Ligue 1. Ma fille est née à Rennes. Je garde de très bons souvenirs avec les supporters au Roazhon Park. Il y avait une très belle ambiance. Les supporters sont fidèles à leur club. Personnellement, j’avais de bonnes relations avec les fans même quand j’étais moins bien. La ville de Rennes me manque un peu. On s’y sentait bien avec ma famille.
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Europa League – Groupe K – Journée 2
FK Astana / Stade Rennais F.C.
Jeudi 4 octobre 2018 – 20h50 (heure locale) - 16h50 (heure française)
Astana Arena
#FKASRFC
#ToutDonner
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Crédit photo : www.fcastana.kz
