#SRFCFCGB - L’avant-match avec le coach

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La Piverdière et ses acteurs ont repris confiance après une série de trois victoires consécutives. Rasséréné par les points acquis et l’état d’esprit affiché par ses joueurs, l’entraîneur finistérien espère voir ses joueurs plus libérés lors des prochaines échéances.


Christian, trois victoires en sept jours, c’est une belle semaine pour le Stade Rennais F.C. !
Le match de Lille n’a pas été facile. On savait bien, au-delà des aspects techniques, qu’il fallait beaucoup de solidarité et d’engagement et l’équipe a su faire face. À Dijon, je dirais qu’il y avait moins de pression, parce que c’était un match de coupe, mais on l’a abordé avec la volonté de gagner. C’est une victoire qui n’a pas été facile mais assez logique. À Montpellier on a continué un peu là-dessus avec une sérénité retrouvée. Des trois matchs, le plus difficile était évidemment celui de Lille avec la pression qu’il y avait sur l’équipe à ce moment-là. Notre problème majeur est sur le plan défensif. On est à la recherche d’une assise défensive qu’on avait la saison dernière. Il y a des aspects individuels qui entrent dans la ligne de compte. Une fois qu’on a une assise défensive, cela permet d’être plus serein dans le jeu.

La sérénité dont vous parlez se fait-elle ressentir dans votre travail quotidien ?
Oui, disons que l’on vit mieux après la victoire. Le groupe a toujours bien vécu. C’est une force. Cette saison, on a construit le groupe en fonction des aspects techniques bien sûr mais c’est aussi des aspects humains, dans la capacité à vivre ensemble, car le jeu collectif part de là. On ne peut pas construire un plan solide sur le terrain avec un groupe qui ne s’entend pas. Cette année, il n’y a jamais eu de problème dans le groupe. Après, il y a la confiance qui se construit au quotidien à l’entraînement, mais aussi avec des points le samedi. Évidemment, elle s’est effritée avec nos résultats difficiles. Mais elle se reconstruit peu à peu en attendant les retours d’éléments majeurs. On ne peut pas faire abstraction des blessures sur ce début de saison, c’est une évidence. Ce n’est pas possible d’avoir 25 joueurs du même niveau. Il faut une hiérarchie avec des jeunes qui sont capables de pallier aux absences mais qui vivent bien le fait d’être remplaçant. On n’a jamais encore vu l’équipe telle qu’elle a été constituée. Mais ce qui est intéressant, c’est que les jeunes apportent leur fraîcheur et leur envie. Je pense notamment aux trois derniers matchs de James Lea-Siliki, Adrien Hunou, Brandon et Jérémy Gélin, qui a été épatant lors sa rentrée à Montpellier.

Les jeunes peuvent-ils bousculer la hiérarchie ?
Ce n’est pas exclu, mais ça reste à confirmer. C’est déjà bien qu’ils aient pu emmagasiner autant de temps de jeu et démontrer quelque chose en L1. C’est le temps de jeu qui permet de prendre confiance et d’acquérir de l’expérience. Joris (Gnagnon) l’avait fait de façon impressionnante, tout de suite sur le premier match. On en est pas encore là pour le moment. Mais je prends l’exemple de Jérémy Gélin, c’est vraiment la progression d’un joueur dans le temps après une saison dernière difficile. Il s’est intégré dans le groupe en début de saison avec comme premier objectif de s’entraîner avec les pros. Il y a eu le match amical contre Brest (6 octobre 2017) qui a été très bénéfique pour lui puis une rentrée à la mi-temps à Dijon et une en fin de match à Montpellier impeccable. Il avance tranquillement. Il faut lui laisser le temps mais il a un comportement irréprochable.

Un mot sur Brandon, passeur puis buteur la semaine dernière…
Il montre beaucoup de générosité, de niaque et d’agressivité, on ne peut pas lui enlever ces qualités. Ça peut paraître paradoxal, mais c’est surtout défensivement qu’il nous apporte dans le pressing. Ça nous permet d’être plus sécurisés. Si vous prenez les statistiques sur le match de Montpellier, Adrien Hunou est à plus de 13 km parcourus, Brandon est à plus de 11 km. Quand vous avez deux attaquants qui harcèlent et sont tout le temps en mouvement, ça libère et soulage le secteur défensif. Brandon n’est pas arrivé comme titulaire, même si on espère toujours qu’un joueur se révèle. Ce qui a été intéressant pour lui, c’est qu’il n’a pas lâché mentalement.

La réception de Bordeaux marquera le retour de Benoît Costil au Roazhon Park !
J’ai eu d’excellentes relations avec Benoît sur plan professionnel et humain. Les deux sont liés. C’est quelqu’un d’entier, de vrai, qui ne fait pas les choses à moitié. Le fait de revoir benoit me fait plaisir. Et pas qu’à moi, à tout le vestiaire.

 

12ème journée de Ligue 1 Conforama
Stade Rennais F.C.  / Bordeaux
Vendredi 3 novembre – 20h45
Roazhon Park
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