La pluie, le vent, le froid... le climat au Centre d'entraînement Henri Guérin n'est pas très réjouissant ces derniers jours. Surtout après l'élimination des « Rouge et Noir » en Coupe de l'UEFA.
C'est mathématique, le Stade Rennais F.C. se déplacera à Salonique le 15 décembre prochain pour l'honneur. Place désormais au championnat et à la Coupe de France. Nice actuellement 14e de L1 rend visite aux hommes de Laszlo Bölöni ce dimanche à 18h. Les Niçois restent sur une série peu glorieuse : quatre matches sans la moindre victoire et un seul but de marqué, c'était le week-end dernier face au champion de France Lyon 1 but partout.
Mais attention, les sudistes voyagent bien. Loin de leur nid, les Aiglons n'ont concédé qu'une seule défaite et ont déjà engrangés deux victoires en sept déplacements face à des équipes pourtant réputées difficiles (Toulouse 0-2, Paris SG 1-2, Lens 2-2...). « On tient plutôt bien la route défensivement. Je crois que l'on n'a pris que cinq buts lors des dix dernières journées. On s'appuie sur une bonne assise défensive et notre seul accroc, c'est les quatre buts de Lille. Offensivement, ils ne nous manquent pas grand-chose. Un peu de confiance peut être. On va continuer à travailler et cela va bien finir par payer » précise l'ancien rennais Olivier Echouafni (Nice Matin).
Interview Olivier Monterrubio :
Suite à l'élimination en UEFA jeudi dernier, ne craignez-vous pas une fatigue du groupe, aussi bien physique que psychologique ?
Non, bien au contraire. Face à Donetsk, nous avons fait un match plus que moyen. Cette rencontre face à Nice tombe très bien, nous avons l'occasion de nous rattraper et de faire plaisir à notre public.
Comment expliquez-vous la différence de visage entre le Championnat et la Coupe UEFA ?
C'était notre premier passage en Coupe UEFA. Tout le monde s'accorde à dire que nous avons manqué d'expérience. On a pu voir qu'il y avait une réelle différence avec le Championnat. Maintenant, je pense que l'on a appris pas mal de choses, on sait, je pense gérer à présent ce type de match. Il faudra maintenant rééditer notre parcours en championnat de la saison dernière pour espérer ce qualifier et repartir en UEFA la saison prochaine.
Après la défaite à Sochaux et votre 10e place, il faudra absolument rattraper les points perdus face à Nice...
C'est clair. Nous sommes obligés de nous imposer dimanche face à Nice pour oublier notre élimination en Coupe d'Europe. L'idéal serait de rééditer notre performance du dernier match face à Toulouse (NDLR : victoire du Stade Rennais F.C. 4 buts à 1).
Nice ne s'est incliné qu'une fois en 7 déplacements. Les avez-vous déjà vu jouer, et que redoutez-vous de cette équipe ?
Non, je ne les aient pas vu jouer. Il faudra être très vigilant, c'est un gros match devant une équipe solide. C'est un groupe, je pense qui vit bien et cela se ressent sur le terrain. Ils sont solides défensivement et ils ont une attaque avec beaucoup d'individualités comme Koné ou Bagayoko. Il faudra être vigilant et essayer de jouer notre meilleur football.
Interview de Yoann Bigné, milieu de terrain de Nice et ancien joueur rennais
Comment analyses-tu le début de championnat de Nice ?
Notre position au classement n'est pas celle espérée au début du championnat, mais il y a eu beaucoup de changements à l'intersaison et il faut du temps pour que la « mayonnaise puisse prendre ». Nous avons un bon groupe et généralement lors de nos matches nous produisons un bon jeu avec nous avons pas mal d'occasions. J'espère que cela nous permettra de réaliser une bonne fin de saison.
Frédéric ANTONETT, l'entraîneur Niçois, semble te laisser peu de temps de jeu ?
C'est vrai que je suis souvent remplaçant. L'entraîneur fait le plus souvent confiance à Balmont ou Bisconti, mais je ne m'inquiète pas car je suis toujours dans le groupe et je garde le moral.
Quelle impression te donne le Stade Rennais F.C. depuis ton départ ?
C'est une bonne équipe, depuis plus de deux saisons, elle réalise de bonnes choses surtout à domicile. Même si je regarde un peu moins ses performances au fil des années, notamment en Coupe d'Europe, je reste attentif à leur parcours.
Gardes-tu des liens avec tes anciens coéquipiers ?
Seuls Etienne Didot et Olivier Monterrubio sont encore à Rennes. Avec Etienne nous avions l'habitude de nous appeler pour nous donner des nouvelles. La distance et le temps font que les contactes s'estompent un peu. Mais je compte bien le revoir avant ou après la rencontre. Sinon à Nice, il y a Olivier Echouafni et François Grenet qui nous ont rejoint il y a déjà quelque temps et avec qui tout se passe bien.
Comment appréhendes-tu le match de dimanche ?
Nous restons sur un très bon match face à Lyon lors de la dernière journée (1-1). L'entraîneur nous demande de rester sur cette lancée et de garder le même état d'esprit. Lors de nos 8 derniers matches à l'extérieur nous avons obtenu 5 matches nuls, une défaite et deux victoires à Toulouse et Paris. Il faut garder cette dynamique et j'espère que nous ferons une belle prestation face au Stade Rennais F.C. dimanche.
Dimanche cela fera pratiquement 9 ans que tu joues au plus haut niveau, quel regard portes-tu sur ta carrière ?
Je crois que je peux être fier de ma carrière même si il y a eu des hauts et des bas. Jouer 9 saisons et cumuler plus de 200 matches en Ligue 1, ce n'est pas rien. Mon seul regret est celui de n'avoir jamais participé à une Coupe d'Europe, mais j'ai prolongé mon contrat avec Nice de deux saisons et je compte bien y remédier.
