Wahbi Khazri : « c’était vraiment prenant »

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Salué et félicité lundi matin par son nouveau coach Sabri Lamouchi, Wahbi Khazri revient sur le match qui a qualifié, samedi soir, la Tunisie pour la prochaine Coupe du Monde.


Wahbi Khazri, tout roule pour toi en ce moment…
C’est une belle période oui. J’ai participé à trois coupes d’Afrique des Nations mais la Coupe du Monde c’est le summum. C’est excitant de pouvoir y participer. On attend avec impatience le tirage au sort des poules le 1er décembre. C’est une bonne nouvelle, quelque chose d’extraordinaire. Ça faisait 12 ans que le pays attendait ça. La Tunisie est censée être une grande nation africaine, elle se doit de participer à la Coupe du Monde. On avait à cœur de retrouver cette compétition et redonner du plaisir aux Tunisiens.

Tu as retrouvé une place de titulaire qui plus est.
Lors des précédents matchs, j’étais à cours de rythme. Cette fois-ci, le coach m’a fait confiance et m’a titularisé, j’ai joué 70 minutes. Ça m‘a fait beaucoup de bien.

Comment était l’ambiance au stade olympique de Radès ?
C’était extraordinaire, il y avait 60.000 personnes. Au moment de l’hymne national, j’ai presque eu les larmes parce que c’était vraiment prenant en tant que joueur et en tant qu’homme. Ça dépasse le cadre football.
 
« I Will survive », l’hymne des Bleus pendant le Mondial 98, a résonné après le match. On ne s’y attendait pas…
Ça rappelait des souvenirs, je pense qu’ils ont voulu une musique festive pour célébrer ça.

Vous n’avez pas tremblé quand on sait qu’un but libyen aurait pu qualifier la République Démocratique du Congo de Firmin Mubele ?
Nos adversaires ont très bien défendu. On n’a pas su être bon dans la dernière passe, dans les quarante derniers mètres. On a eu de belles occasions dont trois franches et des bonnes frappes de loin. Leur gardien a été très bon. Il faut saluer la défense adverse. On avait un petit goût amer après le match car on voulait terminer sur une meilleure note. Ça laisse un goût d’inachevé mais il faut savoir savourer les choses. Le plus important, c’est la qualification.

Tu te projettes déjà sur cet événement ?
Le niveau de la Coupe du Monde est tellement élevé qu’il faut faire de bonnes prestations avec son club si on veut être appelé. Les places sont chères mais on a une bonne génération, on tire tous dans le même sens. Je commence à avoir un peu de bouteille en sélection. On travaille dans la joie et la bonne humeur, comme au Stade Rennais d’ailleurs. J’espère que l’on sera capable de bien représenter notre pays en Russie.

Retour à la Ligue 1 samedi avec un déplacement à Strasbourg. Il faut enchaîner !
La Coupe du Monde, il faut la mettre de côté maintenant. Jusqu’à juin, il faut bien travailler. Il peut se passer pas mal de choses. Mais pour être prêt pour cet événement, ça passe par une grosse saison avec le Stade Rennais. Tous les matchs de Ligue 1 sont excitants à jouer. Il y aura de l’ambiance à Strasbourg avant le derby face à Nantes avec une autre saveur particulière. J’espère que l’on saura surfer sur la dynamique actuelle.