CDF. Benoit Costil : « Oser !  »

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Un mois après s'être qualifié sur la pelouse de la Jeanne d'Arc de Biarritz, le Stade Rennais F.C. de Benoît Costil reçoit le Paris SG , trois semaines après l'opposition en championnat. Pour le portier international français, face au Paris SG, il n'y a pas de secret, il faudra respecter le plan de jeu et prendre plus de risques ! 

Compte tenu des résultats actuels des deux équipes, est-ce le bon moment pour jouer Paris ?

« C’est le hasard du calendrier. On aurait préféré attendre un petit peu, il faudra les affronter. On verra après le match si c’était le bon moment pour les jouer. On fera tout ce qui est possible pour sortir un bon match et espérer un résultat. Sur le plan comptable on vit une passe peu évidente mais tout n’a pas été mauvais dans le jeu. Il faut rester positif. Le match retour de championnat était rassurant, on a été capable de les faire trembler. On aurait pu égaliser. Face à Guingamp, la deuxième mi-temps à 10 contre 11 fut bonne aussi. Il ne faut pas oublier les contenus de match face à St-Etienne et Lyon. À nous de positiver, d’aller de l’avant. Ce sera un autre contexte. Quoiqu’il arrive il n’y aura qu’un vainqueur, on n’a pas grand chose à perdre. »

Quelle place a la Coupe de France dans ta carrière ?

« Il y a tellement eu de déception, cela montre à quel point cette compétition est importante ici. Finir ma carrière sans une Coupe de France ce serait un regret. C’est une compétition difficile à remporter. Des clubs comme Lille, Marseille, Monaco, Paris sont devenus de grosses machines ou vont le devenir, il y a donc moins de place pour des équipes inférieures comme la nôtre. On a souvent été placé mais jamais désigné gagnant. C’est une compétition qui nous tient à cœur. »

Tu t’es mué en passeur samedi face à Nantes…

« Ce n’est pas ma première passe décisive, j’en avais mis une magnifique face au Celtic Glasgow il y a 5 ans. J’avais fait une transversale au sol. C'était encore mieux puisque c'était un but contre son camp. (rires) »

Que faut-il pour battre cette équipe parisienne ?

« On a un plan de jeu où on est bien en place. Maintenant, il faut aller au-delà, mettre de la folie, prendre plus de risques. Face à Paris en première mi-temps, on a fait preuve de beaucoup de timidité. Il faut respecter cette équipe mais aussi qu’on se fasse respecter. Il ne faut pas être inhibé par l’enjeu ni l’adversaire. Il faut oser ! »