La conf’ de rentrée de Christian Gourcuff

Quelques minutes après le premier entraînement de la saison, Christian Gourcuff s’est présenté devant un parterre de journalistes bien étoffé. Une entrevue qui a permis d’éclaircir certains points.

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Le groupe présent pour la reprise :
« Comme tous les clubs et comme c’est le cas cette année en raison des matchs internationaux, on a une reprise différée. On avait 22 joueurs ce matin sachant que Stéphane Diarra passait son bac ce matin. Afonso Figueiredo a quelques jours de plus pour cause de voyage de noce qu’on lui a accordés. Les autres nous rejoindront le 2 juillet voire le 10 en fonction de la situation de chacun. Les nouveaux joueurs Benjamin Bourigeaud et Jordan Tell étaient présents. Les recrues Hamari Traoré et Faitout Maouassa seront avec nous le 2 juillet. »

La préparation :
« Il y aura dix jours avec ce groupe réduit pour une remise en route avec beaucoup de tests médicaux sur les trois premiers jours, il y aura donc des rotations dans le groupe. Puis on attaquera les choses plus sérieusement à partir du stage à Verbier en Suisse. On montera en intensité avec du travail tactique soutenu. Les deux dernières semaines seront consacrées à la préparation du championnant avec un stage à Carnac et un match intéressant à Lille en configuration de compétition. »

Le marché des transferts :
« Il y a deux aspects dans le recrutement, le premier est technique puis il y a l’aspect financier. Le mercato d’hiver est un jeu d’opportunités. En été, on peut vraiment faire un travail en amont et cibler des joueurs qui correspondent à l’équipe. Je suis très content que l’on ait pu concrétiser rapidement. Quoiqu’on en dise, le club est compétitif car il y a des joueurs qui veulent s’inscrire dans un projet qui pour eux est cohérent et attrayant. Ce sont des bons joueurs. »

De nouveaux joueurs à venir ? :
« Je ne commente pas les rumeurs. En terme de stratégie de recrutement, les choses sont arrêtées depuis longtemps. Je me félicite de la cohérence entre les différentes personnes qui interviennent sur le recrutement. Les idées que l’on a du groupe et ce que l’on veut faire sont claires. Il ne s’agit pas de recruter en nombre. On a des jeunes, il faut aussi leur laisser leur chance tout en gardant un groupe compétitif. Sur le plan offensif, on a du monde. Firmin Mubele a été utilisé à plusieurs postes mais c’est un attaquant, Faitout Maouassa va nous apporter de la percussion et de la vitesse. J’ai aussi beaucoup d’espoirs sur Morgan Amalfitano. »

Les recrues Benjamin Bourigeaud et Jordan Tell :
« Benjamin Bourigeaud est un joueur de 23 ans qui a des perspectives d’évolution. J’ai suivi avec beaucoup d’attention la dernière journée de Ligue 2. Sans méchanceté, l’issue de la saison lensoise nous a été favorable. Il faut qu’il passe le cap de la Ligue 1. C’est un milieu de terrain complet avec beaucoup de dynamisme, avec à la fois des qualités techniques et beaucoup d’activité. C’est un joueur très intéressant. Sur le marché des joueurs français, il s’est détaché nettement. Il va vite s’installer.
Jordan Tell, il faut le laisser murir, ne pas lui mettre de pression. Il a des qualités athlétiques intéressantes. Dans notre 4-4-2 qui n’est pas figé, il s’inscrit dans l’un des deux postes d’attaquants. Il est mobile, c’est une qualité essentielle à ce poste. »

Les rumeurs autour de Ramy Bensebaini et Joris Gnagnon :
« Ce n’est pas une question de confiance c’est une certitude. On a la chance d’avoir cette stabilité qui permet d’être ferme. Dans le football, il ne faut jamais dire jamais mais je n’ai pas d’inquiétudes. »

Des jeunes en prêt ? :
« On fait au cas par cas. Le problème c’est le passage de la formation aux pros. C’est vrai au niveau contractuel. Le premier contrat pro de trois ans permet d’anticiper et de se protéger de la concurrence étrangère, ça plombe la formation, c’est une évidence. Dans ce laps de temps, il faut que le jeune s’impose comme un titulaire, ce n’est pas facile. S’ils enchaînent deux saisons en CFA, ils peuvent perdre en motivation. Il y a aussi une impatience des jeunes et de l’environnement. S’ils sont prêtés, ils doivent avoir un temps de jeu conséquent. Si les premiers contrats pros étaient de cinq ans, ça pourrait résoudre tout ça. »


LE PROGRAMME DE LA REPRISE