Ils le savent, les Rouge et Noir doivent réagir après une série de trois défaites consécutives en championnat. Retour sur la conférence de presse avant la réception de Bordeaux dimanche.
Coach, le traditionnel point sur le groupe ?
Flavien Tait a une douleur aux adducteurs. Il ne sera pas dans le groupe. Il a passé des examens ce matin (vendredi). J’attends le retour du médecin pour connaître la nature et la durée de son indisponibilité. C’est difficile pour lui car il a été dans une période où il était très bien. C’est toujours embêtant d’être freiné par une blessure mais ça fait partie d’une carrière et des moments qu’il faut surmonter dans une saison. On est là pour l’aider. Jérémy Gélin est toujours en reprise. Pour le reste toute va bien. Romain Salin est rétabli et donc compétitif pour ce week-end.
Comment se sont passés les derniers jours ?
On a travaillé toute la semaine et on a mis l’accent sur ce que l’on devait améliorer. On a la chance d’avoir des semaines complètes pour le faire. C’est plus confortable pour préparer un match. On a mis tous les éléments de notre côté. On a regardé beaucoup de vidéos de nos matchs et des séances d’entraînements. C’est un moyen très important pour faire prendre conscience de certaines choses aux joueurs, que ce soient les bonnes ou celles qu’il faut corriger. Même s’il n’y a rien de catastrophique, on se doit d’enrayer cette mauvaise passe en termes de résultats. On doit casser cette spirale négative et prendre des points.
L’accès a-t-il été ms davantage sur la communication ?
On parle tout le temps avec les joueurs que ce soient dans les périodes difficiles ou dans les périodes fastes. Les échanges individuels et collectifs sont quotidiens. Les séances vidéo sont aussi des moments d’échanges. C’est mon job et celui du staff d’imposer ces choses.
D’où vient le mal selon vous ?
J’ai trouvé mon équipe beaucoup moins centrée sur le projet collectif qu’il y a un mois. Ce sont des petits comportements, des détails que l’on ne voit pas toujours mais que j’ai ressenti dans le match. Ce que l’on a mis en place à Lens a plutôt bien fonctionné pendant une heure car on a pressé haut et récupéré beaucoup de ballons mais dans l’utilisation on a été trop pauvre et insuffisamment juste pour espérer mieux. On doit retrouver le goût de l’effort les uns pour les autres.
On a peut-être aussi eu un coup de moins bien. On a eu des joueurs touchés par la Covid. On sous-estime peut-être l’impact de ce virus sur la fraîcheur des joueurs qui ont finalement eu très peu d’entraînements collectifs en raison du protocole. Ils ont été isolés et se sont entraînés tout seuls. Ce n’est jamais évident après une coupure. Ce ne sont pas des excuses mais peut-être des explications. Avec les louanges des derniers mois, on s’est peut-être aussi cru plus beau que ce sont qu’on l’était.
Benjamin Bourigeaud a passé un cap important il y a quelques jours. Qu’est-ce que ça représente pour vous ?
200 matchs, ça montre une régularité dans la performance et donc aussi dans ce qu’il fait en dehors car il se blesse très peu. 200 matchs en L1 dans un même club, ça commence à parler. Très peu de joueurs atteignent cette barre-là. Il fait partie des vice-capitaines et des joueurs cadres que je consulte parfois, dans les bons ou mauvais moments. Il fait partie de ceux qui doivent véhiculer un discours positif mais aussi de mise en garde.
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21e journée de Ligue 1 Uber Eats
Stade Rennais F.C. / FC Girondins de Bordeaux
Dimanche 16 janvier 2022 – 13h00
Roazhon Park
#SRFCFCGB
