« Il y a encore une fois eu de la force de caractère pour aller chercher les ultimes ressources. On savait que ça allait être compliqué contre Metz, une équipe qui avait pris beaucoup de points ces derniers temps, difficile à manœuvrer, robuste et rigoureuse. On a eu la première grosse opportunité avec Benjamin Bourigeaud en première mi-temps puis ils en ont eu une belle en début de seconde mi-temps. On a pris le score puis on a réussi à le conserver jusqu’au bout.
C’est une équipe physique, très engagée qui impose beaucoup de dualité. Il fallait à la fois avoir de la patience et réussir à les déplacer. Ce n’était pas simple, ne pas trop se découvrir parce que l’on a bien vu qu’ils étaient très rapides en contre-attaques. On a su saisir les opportunités qui se sont présentées à nous. Ce n’est pas le plus beau des matchs que l’on ait faits, par contre c’est un troisième clean-sheet en quatre matchs, c’est intéressant. Les joueurs ont été intelligents, ce qu’ils font avec l’enchaînement des matchs, ce sont des machines. Je les ai félicités pour ça. On est satisfait de ces trois points. Ça vient confirmer notre bonne série.
12 points sur 12, 31 points en 17 journées, c’est un record. Ce n’est jamais arrivé au club, en tout cas dans l’ère moderne. Je crois que la dernière fois, c’était en 1961-1962. Cette saison, on a eu à gérer la Ligue des champions, un calendrier incroyable, on a frappé les poteaux 13 fois, une longue série de blessés, je ne peux pas qualifier autrement ce début de saison qu’exceptionnel. On peut partir en vacances en toute sérénité. »
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