Camarades de travail, amis, fans et partenaires du Stade Rennais F.C., Laurent Saudrais, associé chez CPI (cabinet de conseil en patrimoine) et Karim Essemiani, dirigeant de GwenneG (intermédiaire en financement, dédié au financement des entreprises locales) ont allié leurs forces pour l’achat d’une ambulance d’une valeur de 30.000 euros destinée aux secours des blessés en Ukraine.
« Je suis l’heureux époux d’une Ukrainienne depuis une dizaine d’années. Depuis le début de la guerre, nous avons aidé des gens à venir en France et trouver refuge dans la région » raconte Laurent Saudrais. « Nous avons aussi aidé des amis en Ukraine et avons envoyé des générateurs électriques quand les Russes ont commencé à bombarder les centrales énergétiques. Il y a quelques mois, on s’est rapproché d’un ami de mon épouse qui fait partie d’une organisation humanitaire ukrainienne, spécialisée dans tout ce qui est médical pour les civils et militaires. Il nous a sollicités pour aider à financer une ambulance. Ils en ont une vétuste un peu dépassée par les évènements. C’est un projet de 30.000 euros que nous avons financé via une cagnotte, avec l’aide de l’association Ukraine de cœur. »
Une initiative soutenue par Karim Essemiani qui a profité de leur passion commune pour aller plus loin. « Avec la réception du Shakhtar Donetsk au Roazhon Park, nous avons eu l’idée d’organiser un dîner caritatif mercredi soir dans un des salons du stade. Une vente aux enchères s’est tenue avec des maillots dédicacés du SRFC et des œuvres d’artistes rennais données gracieusement pour l’achat d’équipements pour l’ambulance. » Une centaine de contributeurs ont été réunis au Roazhon Park et ont alors récolté 30.000 euros supplémentaires. En amont de ce dîner, Laurent, son épouse Yevheniia et Karim ont aussi eu l’immense joie et fierté de présenter l’ambulance aux dirigeants rennais – avec les présences d’Olivier Cloarec, Président Exécutif – Directeur Général, et Jacques Delanoë, Président du Conseil d’administration – et ceux du Shakhtar Donetsk très touchés « par la solidarité bretonne envers l’Ukraine ».
