Directeur Général de Del Arte (groupe Le Duff), sponsor officiel du club, Philippe Jean a choisi dans le livre « Au Fer Rouge » une photo qui rappellera bon nombre de souvenirs aux supporters rennais présents au Roazhon Park le soir du 16 janvier 2013.
M. Jean, quelle est votre photo la plus évocatrice ?
D’abord, 2013 est l’année de mon entrée dans le groupe Le Duff. C’est donc pour moi la découverte physique du stade de la route de Lorient. 2013 est aussi le début du partenariat entre Del Arte et le Stade Rennais F.C. Le 16 janvier, c’est un beau match, un match important, une demi-finale de la Coupe de la Ligue contre Montpellier. Une belle victoire 2-0 qui qualifie l’équipe pour la finale. Je me souviens des joueurs emblématiques de l’époque avec Romain Alessandrini, Julien Féret, Jonathan Pitroipa, Yann M'Vila ou encore Benoît Costil. J’ai l’impression que cette photo est d’une autre époque, l’envahissement d’une pelouse par les supporters, une communion entre les supporters et ses joueurs. C’est quelque chose que l’on ne voit plus. J’ai beaucoup de nostalgie quand je vois cette photo car aujourd’hui quand on voit un envahissement, c’est plutôt mauvais signe. C’est lointain mais c’était il y a à peine neuf ans. J’ai l’impression que c’était hier.
Ce cliché symbolise aussi l’esprit de fête et familial apprécié à Rennes.
Quand c’est fait dans cet état d’esprit, il n’y a pas de notion d’interdit ou de dangerosité. C’est consécutif à un beau match et une victoire, une foule en liesse qui vient communier avec les Rouge et Noir. C’est une photo parmi d’autres et il y en a eu aussi de très belles avec les supporters et les joueurs à l’entrée du vestiaire. Pour tout le monde, c’est un très beau souvenir. Ça se déroule dans un stade avec une proximité avec le terrain. Un stade dit à l’anglaise. Le Roazhon Park est à l’image de la ville, pas prétentieux, mais très souvent plein. Il bénéficie d’une très belle résonnance. Cette infrastructure est une belle réussite.
Comment jugeriez-vous l’ambiance du Roazhon Park ?
On est toujours marqué par le côté bon enfant dans ce stade. On n’a pas à faire à une horde de hooligans mais à un public qui soutient son équipe au travers d’un attachement à la région et ses valeurs.
Quelle est la démarche de votre partenariat avec le club ? Pourquoi le SRFC ?
Quand on regarde dans le dictionnaire, le partenariat est un système associant des partenaires sociaux ou économiques qui vise à établir des relations d’étroite collaboration. C’est une bonne définition technique mais pour nous c’est bien plus que cela. Pour Del Arte, et par extension pour le groupe Le Duff, c’est depuis 2013 l’ancrage du groupe dans la région. Notre Président, Louis Le Duff est un acteur économique important en Bretagne. Il a lancé ses activités à Brest, il a développé et maintenu son groupe en Bretagne. Il dit souvent qu’il est un résident fiscal breton. Il tient à ça. Il a bâti un empire de la restauration basé en Bretagne. En face, il y a le club phare de la Bretagne et c’est l’un des meilleurs centres de formation de France. Promouvoir les futurs talents, c’est quelque chose qui nous parle et qui est très important à nos yeux. Au-delà du club, il y a un actionnaire et des parcours assez similaires de groupe internationaux fondés par des Bretons. C’est aussi une relation très forte avec des hommes. On a l’impression de faire partie de la famille du Stade Rennais F.C. Ça a des bons et mauvais côtés. On s’entend et parfois on a des désaccords mais au moins on se dit les choses. Et une famille, on ne la quitte pas. On a la prétention et l’envie de ne jamais quitter la famille du Stade Rennais F.C., d’y rester de manière assumée et longue.
L’attachement à la région est un dénominateur commun et premier chez les partenaires du club…
Il y a le Stade, le groupe Pinault, et les partenaires qui sont autour. C’est très intéressant de voir à quel point nos mentalités, nos valeurs et les attentes que nous avons avec nos partenariats sont identiques. Ce n’est pas une histoire d’argent. On n’est pas là pour parler de retour sur investissement mais de valeurs individuelles et collectives associées pour un projet de rayonnement de la région, sur le territoire français et sur la scène internationale grâce à la coupe d’Europe.
Quel supporter êtes-vous ?
Un peu chauvin mais en parfaite connaissance de cause, très exigeant parce que cela fait partie de mon trait de caractère. Je suis très conscient des paliers successifs qui ont été franchis par le club depuis quelques années. Avec Jacques Delanoë (Président du Conseil d’administration du Stade Rennais F.C.), on s’amuse à dire que cette progression correspond à peu près à l’arrivée de Del Arte en 2013, avec des étapes très intéressantes. On a un club bien installé aujourd’hui dans le paysage. On est très fier d’associer la marque Del Arte au Stade Rennais F.C.
En tant que Directeur Général sillonnant toutes les régions de France, quelle est la perception du Stade Rennais F.C. autour de vous ?
Il y a toujours eu la reconnaissance de la performance du centre de formation. C’est un club qui performe et qui s’est installé dans le top 5 de manière constante. Ça a été pendant longtemps un club qui prétendait à être dans les dix premiers, puis le premier tiers et maintenant qui postule à l’Europe tous les ans. Les autres clubs et observateurs constatent le parcours et tout le travail réalisé à Rennes.
Le Stade Rennais F.C. remercie chaleureusement DEL ARTE qui a soutenu toutes les opérations célébrant les 120 ans du club.
