Rencontre avec Benjamin, Globe-Trotter Rouge et Noir

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Les Rouge et Noir n’étaient pas seuls jeudi dernier dans la steppe kazakhe. Plus de 130 ressortissants français résidant au Kazakhstan et plusieurs supporters rennais étaient présents dans les tribunes de l’Astana Arena pour encourager leur équipe. C’était le cas de Benjamin, Globe-Trotter et fervent supporter du Stade Rennais F.C., qui a fait le voyage depuis Paris jusqu’à Astana. Rencontre.


Benjamin, qui es-tu ?
J’ai grandi près d’Avranches dans la Manche. Je joue au poste de gardien de but au club de Ducey en 2ème division de District. J’y joue depuis 1997. Dans la vie, je suis bagagiste-voiturier près du Parc de Princes.

Tu fais partie des supporters qui ont fait le déplacement à Astana. Comment est arrivé le déclic de vouloir faire le déplacement ?
Quand j’ai vu le tirage au sort le 31 août dernier, j’étais un peu déçu. J’aurais aimé que le Stade Rennais rencontre un grand d’Europe comme le Milan AC ou Arsenal par exemple. Puis j’ai appris qu’il y avait Astana dans le groupe, j’ai vu que c’était la destination la plus lointaine. Je me suis dit : « Allez ! C’est parti ! ». La semaine suivante, je n’ai pas hésité une seule seconde. J’ai pris mon billet pour Astana.

Raconte-nous ton périple jusqu’à Astana.
J’ai terminé le travail à 15h30 le mercredi. Je me suis ensuite rendu à la gare du Nord, direction Lille, pour 15€. Puis j’ai pris un bus vers l’aéroport de Charleroi en Belgique pour 5€. Ensuite, je suis monté à bord d’un avion à destination de Budapest (10€). La nuit là-bas m’est revenue à 7€. Le trajet Budapest-Astana m’a coûté 43€.
 

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Voyager, tu aimes ça visiblement…
Ce n’est pas ma première épopée. J’ai passé mon été en Russie pour la Coupe du Monde où j’ai assisté à toutes les rencontres de l’Équipe de France. En 2014, j’ai vécu un an en Australie et je suis revenu pour assister à la finale de la Coupe de France Rennes / Guingamp. J’adore voyager, découvrir de nouvelles cultures, de nouveaux paysages…

Tu es Normand et supporter du Stade Rennais F.C. ! Pas du Stade Malherbe ?
Petit, je suivais les deux clubs. L’un était en Ligue 1, l’autre en Ligue 2. Quand le Stade Malherbe a rejoint Rennes en première division, il a fallu faire un choix et mon cœur a penché pour les Rouge et Noir. L’époque des Frei-Monterrubio-Källström-Gourcuff, c’était grandiose. L’équipe s’était qualifiée pour la première fois en Coupe d’Europe.

Comment est né cet amour pour les Rouge et Noir ?
Ça s’est passé en 1998 lors d’un Stade Rennais / Lyon. Je me souviens, le club venait d’être racheté par la famille Pinault et il y avait dans l’effectif Shabani Nonda, Yoann Bigné ou encore Christophe Revault… Un an après on jouait l’Europe (Intertoto), le Roazhon Park avait accueilli la Juventus de « Zizou ».

Qu’est-ce qui te plaît dans ce club ?
Quand on est à Paris et que l’on dit qu’on est supporter du Stade Rennais F.C., ça fait sourire. Mes collègues de bureau m’ont pris pour un fou quand je leur ai annoncé que j’allais au Kazakhstan voir un match du Stade Rennais F.C. Ce club, c’est ma passion. C’est dans l’espoir de gagner un jour quelque chose que je continue à l’encourager.


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#PassionRougeEtNoir