"Vous reprendrez bien une coupe ?", confidences et anecdotes pour fêter 1971 !

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Disponible à la boutique officielle du club, l’ouvrage "Vous reprendrez bien une coupe ?" célèbre les 50 ans de la coupe de France 1971 à travers les confidences de ceux qui ont ramené le trophée en Bretagne. Rencontre avec son auteur, Guillaume Cheminot.



M. Cheminot, c’est en tant que passionné que vous avez écrit ce livre…
Je suis un aficionado du Stade depuis tout petit et j’ai constitué tout un tas d’archives et de collections. Quand j’ai eu l’idée, la coupe de France 1971 était encore le dernier trophée majeur du club. J’ai voulu marquer le coup. Comme je suis en relation avec des anciens joueurs, j’ai voulu matérialiser cette envie d’écrire et j’ai évoqué le projet à Philippe Berlin qui m’a dit que ce serait une bonne idée. J’ai voulu faire quelque chose de différent par rapport à ce qui peut exister en termes de parutions sur le club.


C’est un livre pour entretenir l’histoire ?
Je sais que je ne suis pas le seul à être passionné par le club. Je connais l’équipe de Rouge Mémoire par exemple. Il faut que ce soit passionné et désintéressé. J’ai voulu mettre en avant une saison peut-être un peu méconnue. Pour replacer le contexte, dans le deuxième chapitre « vent d’Ouest sur l’hexagone », un an avant la victoire, le club avait failli disparaitre. J’ai voulu rappeler aux lecteurs que c’était une belle année. Il y avait vraiment tout pour réussir et ils l’ont fait.

Tout le monde sait que c’était le dernier trophée du club avant 2019 mais quand on voit la victoire finale, 1-0 sur pénalty, certains peuvent se dire que c’est un succès au rabais mais en fait pas du tout. J’ai voulu mettre en lumière la super équipe que c’était à l’époque en rappelant que les trois quarts de l’effectif étaient des internationaux. Ce n’est plus jamais arrivé dans l’histoire du club. J’ai voulu leur rendre hommage, et aussi à un homme, Jean Prouff. J’aurais bien aimé le rencontrer. Tous les interviewés m’en ont parlé d’une manière absolument incroyable. Jean Prouff est le fil rouge du bouquin. J’ai tenu à ce qu’il soit présent dans toutes les parties. C’est intéressant de voir quel rôle il a pu avoir, dans sa façon de préparer ses joueurs. Quand j’ai eu cette idée de livre, je ne savais pas que le Stade Rennais F.C. allait réaliser une statue en son honneur. C’est mérité.


On y retrouve beaucoup de confidences, insolites parfois…
J’ai fait appel aux souvenirs des anciens joueurs et c’est assez remarquable le détail des événements qu’ils ont vécus. Je me suis attaché à restituer le sentiment que pouvaient avoir les joueurs. Je voulais faire en sorte que lors de la lecture, on ait l’impression d’avoir le joueur en face de soi.

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Combien de temps vous a-t-il fallu pour le réaliser ?
On va dire que j’ai eu une petite pause professionnelle et quelque part, ça a été salutaire. Pendant plus de six mois, j’ai quasiment travaillé plus de huit heures par jour sur ce projet. Je me suis déplacé pour voir tous les joueurs. Ça a été un peu compliqué au départ à cause du covid mais j’ai réussi à les voir tous. C’est un travail de longue haleine. Sur les parties plus historiques, il y a eu un gros travail de recherche. Et quand il me manquait quelques informations, j’allais chercher des archives au musée de Rennes, aux Champs libres. Mais j’avais les trois quarts des informations dans mes archives personnelles.


Ce n’est pas donné à tout le monde de pouvoir écrire un livre…
On va dire que je suis assez à l’aise. J’ai commis quelques poèmes quand j’étais jeune (rires). J’ai la plume facile on va dire. Grâce à mes parents, le français est une matière que j’aime bien et que je maîtrise.


D’autres projets à venir ?
Oui j’en ai plein dans les cartons (rires). Ne connaissant pas le monde de l’édition, j’ai fait le produit d’abord puis j’ai proposé aux éditeurs. Avec le recul et l’expérience, la prochaine fois, je prendrai contact avec l’éditeur avant parce que ça permet de travailler en amont sur le format, le thème… J’ai eu la chance d’avoir un petit éditeur, flexible et très réactif. On a pu travailler rapidement. J’ai choisi un éditeur malouin. Je voulais que ce soit 100% breizh. Le distributeur aussi est breton. Avec les collections de fanions ou de maillots que je possède, j’ai plusieurs idées pour les mettre en exergue. On peut réfléchir à quelque chose.


Rappelons que vous avez porté ce maillot Rouge et Noir !
Oui, j’ai joué au club en amateur chez les équipes jeunes, entraîné par Alain Cosnard et Michel Beaulieu. Je suis Rennais d’origine, je vis en Alsace depuis 1998, mais j’ai retrouvé un travail. Je vais bientôt revenir dans la région nantaise, je vais pouvoir me rapprocher du Stade Rennais F.C. et du Roazhon Park.