J13. #RCSASRFC. Retour aux sources pour Jean-Marc Kuentz

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Depuis lundi, le téléphone de Jean-Marc Kuentz ne cesse de sonner. Et pour cause, le natif de Colmar, promu entraineur adjoint du Stade Rennais F.C., signera son retour en Ligue 1 Conforama à Strasbourg, club avec lequel il a quasi tout connu.



Jean-Marc, pour votre premier match en Ligue 1 sur le banc du Stade Rennais F.C., vous allez retrouver le club de votre région, le club dans lequel vous avez grandi. C'est plus qu'un clin d'oeil du destin, non ? 

« L'histoire est taquine, c'est le hasard du calendrier (rires). Il s'agira d'un match particulier car j'ai passé plus de vingt années au Racing. C'est un grand plaisir de retrouver ce beau stade de la Meinau et son public ». 

« J'ai débuté à l'école de foot puis au fil des années les fonctions se sont accumulées. Je me suis dirigé vers la formation des jeunes footballeurs (ndlr : il a été adjoint du centre, entraîneur de la réserve puis Directeur du Centre de formation) avant de connaître mes premières expériences en tant qu'entraîneur adjoint du groupe professionnel au côté de René Girard, Yvon Pouliquen, Claude Leroy, Pierre Mankoswki et Ivan Hasek. Malheureusement, le club a ensuite connu une période difficile avec un dépôt de bilan. Je suis resté une année pour aider le club à se reconstruire avec François Keller puis j'ai eu l'opportunité de partir avec Sabri pour vivre de belles aventures en Côte d'Ivoire, au Qatar et au Stade Rennais F.C. » 

Si vous deviez garder un souvenir de votre passage au Racing quel serait-il ? 

« C'est difficile de garder un souvenir particulier après tant d'années passées là-bas. Le premier serait la victoire en Coupe de France (ndlr : RC Strasbourg / Amiens SC : 0-0 (5-4 tab)) parce que gagner une coupe c'est quelque chose qui marque une vie. Il y a aussi l'année de la remontée du club en Ligue 1 et enfin la victoire en Coupe Gambardella avec François Keller, Claude Fichaux, Nasser Larguet, Yvon Pouliquen, Jacky Dugueperoux et toutes les personnes qui ont travaillé à la formation, toutes les personnes qui ont permis de mener à bien la politique de formation menée par Marc Keller. C'était le couronnement pour nous avec l'éclosion de joueurs comme Kévin Gameiro, Morgan Schneiderlin... »

Quel regard portez-vous sur le début de saison strasbourgeois ? 

« Je pense honnêtement qu'il mérite mieux que leur classement actuel. Quand on analyse leur match ils pourraient bien se trouver dans le top 10 parce qu'il ne leur a pas manqué grand chose contre Marseille, Nantes et Amiens. Ils auraient bien pu avoir trois ou quatre points de plus ce qui fait que leur classement ne veut rien dire aujourd'hui. Mis à part le Paris SG et peut-être deux ou trois autres écuries qui vont lutter pour les places européennes, il y a un peloton de quinze équipes qui vont se battre pour bien figurer. C'est un championnat très ouvert, j'espère que Strasbourg atteindra son objectif ». 

À quel type d'opposition vous attendez-vous samedi soir ? 

« Je pense que ce sera un match intéressant, difficile aussi car Strasbourg est une équipe qui ne lâche rien et qui aura à coeur de renouer avec la victoire. À nous de mettre les ingrédients qu'il faut pour ne pas tomber dans le piège ». 

Comment expliquez-vous l'engouement que suscite le stade de la Meinau ? 

« L'Alsace comme la Bretagne est une terre de football. Les Alsaciens sont de grands passionnés de football. Depuis la mise en valeur du « mur bleu », il y a une très belle ambiance. Chaque match à la Meinau est un événement. C'est une étape, un stade, une ambiance incontournable à découvrir ».