Les réactions d'après-qualif'

Dix-sept ans après, les Rouge et Noir y sont enfin arrivés. Les protégés de William Stanger, demi-finalistes pour la troisième fois en quatre ans, ont cette fois réussi à briser le plafond de verre sur la pelouse de l’Abbé-Deschamps. Un billet pour la finale de Coupe Gambardella décroché à l'issue de la séance de tirs au but sous les yeux d'Arnaud Pouille venu de Bretagne encourager les Rouge et Noir. 

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Denis Arnaud
© Stade Rennais F.C.

Arnaud Pouille, Président Exécutif – Directeur Général: « On n’a pas fait la route pour rien (rires). On a vibré et vécu de belles émotions. Les jeunes se sont accrochés et y ont cru jusqu’au bout. C’est une belle récompense pour toutes les personnes qui travaillent à l’Académie. Il y a eu de belles générations qui ont échoué aux portes de la finale, celle-là a la chance d’y aller, maintenant, il faut aller au bout. »

 

Denis Arnaud
© Stade Rennais F.C.

 

Denis Arnaud, Directeur de l’Académie Rouge & Noir : « On savait que ça allait être une opposition très forte. On l’a vu sur le plan athlétique, il fallait rivaliser. On est très fiers des garçons, très fiers du travail réalisé avec l’ensemble du staff. Il faut savourer ces moments rares, mais on n’a encore rien gagné. Il faudra rapidement se remobiliser. On a trois semaines pour préparer cette finale. Se qualifier est une excellente nouvelle mais ça n’est pas la finalité. Elle est de soulever le trophée pour les jeunes, pour le club et pour les supporters rennais. » 

 

William Stanger
© Stade Rennais F.C.

 

William Stanger, entraîneur principal : « Cette compétition est vraiment particulière, elle génère des émotions de dingue. Il y a encore un scénario fou avec une issue favorable. On était convaincu que ça allait se jouer à pas grand-chose. On a été moins inhibé, moins timoré qu’au Roahzon Park, j’aurais aimé qu’on emballe un peu plus le match, on aurait pu mieux faire de ce côté-là. On savait où il fallait les attaquer et on n’a peu de surprise par rapport,à ce qu’ils proposaient on a plutôt été bons. Je regrette juste qu’en première mi-temps on ait eu envie d’attaquer un peu vite ce qui fait qu’on perdait des ballons un peu haut et on s’est exposé à des contre-attaques évitables. On a mieux géré en seconde mi-temps. Ayoube ? Je pense que c’est son match référence sur la compétition. Il a été très bon dans ses choix de jeu, il a été juste techniquement, il a fait l’arrêt qu’il fallait. Bravo à lui ! Aujourd’hui c’est Ayoube qui nous sort le grand jeu, contre Monaco c’était Kader, au tour précédent Ruben, c’est le lot d’un groupe. Aller au Stade de France c’est bien, soulever la coupe c’est encore mieux. On va d’abord savourer et profiter de ces moments rares avant de penser à Dijon et cette finale qui nous attend. »


Jean-Fabien Peslier, entraîneur adjoint : « J’aimerais tellement être à leur place. C’est vraiment un très bon moment qu’on vient de vivre. Je pense qu’on peut jouer encore plus libérer pour montrer ce qu’on sait faire. Dans une aventure chacun a droit à son petit moment personnel, Ayoube aujourd’hui a été là pour nous sortir d’affaires, mais je n’oublie pas le travail du reste du groupe. On est tous heureux de se rendre au Stade de France, c’est un stade mythique. On y est mais rien n’est gagné. Le seul objectif c’est de remporter le trophée. L’émotion qui prédomine, c’est la fierté. La fierté d’emmener tout un groupe avec tout le staff comme on peut le faire sur toute une aventure qui ne dure que sept matchs. C’est ça qui est beau. »