Avec Romain Ferrier, entraîneur de la N3, Pierre-Emmanuel Bourdeau, coach des U19 Nationaux, forme le duo qui accompagne nos jeunes dans l’aventure Youth League. Après avoir éliminé les Serbes de Brodarac au premier tour, les Rouge et Noir seront opposés aux Israéliens du FC Maccabi Petah Tikva mercredi à 18h00 à la Piverdière. Interview.
Pierre-Emmanuel, comment appréhendez-vous ce nouveau tour de Youth League ?
Ce n’est pas que du bonus car quand on participe à une compétition quelle qu’elle soit, on se prend au jeu et l’intention est d’aller le plus loin possible. On a envie de bien faire les choses et de bien figurer. On va essayer de montrer un visage offensif et cohérent.
Quels ont été les enseignements du premier tour ?
On s’est aperçu après le premier match, que même si on avait finalement la sensation de maîtriser notre sujet, que toutes les rencontres vont se jouer sur des détails. On a acquis de l’expérience. On se rend aussi compte que le premier match à la maison est essentiel. Il va falloir performer mercredi pour avoir un petit temps d’avance sur le match retour. Ce sera une clé si on veut se qualifier. Car si on avait le sentiment d’avoir un peu de marge, le retour n’a pas été si simple.
Que connaissez-vous de cette équipe israélienne ?
On a réussi à récupérer les image du match aller qu’ils ont joué à Astana. C’est une équipe un peu plus solide et avec des joueurs offensifs qui peuvent nous poser plus de problèmes. C’est une équipe athlétique. Ce sera de toute façon un match serré. On aura un peu moins de marge mais on peut poser aussi beaucoup de problèmes à cette formation.
Comme pour l’équipe première ce week-end à cause de la météo, le match des Espoirs a été reporté tandis que les U19 ne jouaient pas. Ça change la préparation ?
On aurait bien aimé que les joueurs gardent un peu de rythme avant le match de mercredi. On va s’adapter. La séance de ce lundi est un plus poussée que d’habitude.
L’approche du match ne change donc pas...
Le but est de toujours garder ce que les jeunes apprennent au quotidien malgré l’attente en terme de résultat. Notre objectif reste de les accompagner et de les préparer au monde professionnel. Gagner oui, mais comment ? Sur les matches à pression, des joueurs peuvent perdre leurs moyens. On tombe alors dans un football qui n’est pas celui que l’on souhaite. Ce sont des matches à enjeux car c’est une compétition prestigieuse mais, en même temps, on doit garder notre philosophie. On veut une équipe qui essaie de proposer du jeu et qui ne tombe pas dans un football approximatif et centré uniquement sur le résultat.
La Youth League est donc un accélérateur pour l’apprentissage ?
La compétition est toujours révélatrice pour les joueurs. Chaque match est une remise en question. Ils l’apprennent au travers de cette Youth League. C’est très enrichissant. On rencontre souvent les mêmes équipes en championnat. Ici, c’est un autre contexte. Par exemple, je n’ai jamais vu une équipe U19, celle de Brodarac, défendre aussi bien. On rencontre d’autres problématiques. On se rapproche du haut niveau de cette tranche d’âge. C’est intéressant.
Comment assister au match ?
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