Alain Barrière au Parc des Sports de la route de Lorient

Alain Barrière qui a fait chanter la France dans les années 60 est de retour ! Breton et fier de l'être, Alain Barrière est aussi un passionné de football et un supporteur des « Rouge et Noir ». Souvenez vous ! C'était lui, qui avait en 1971 avec la chanson « Allez Rennes » fait chanter et lever la foule rennaise lors de la belle victoire en finale de la Coupe de France ! Ce samedi en avant match de la rencontre Stade Rennais F.C. / Lens, Alain Barrière revient et chantera au Parc des sports de la route de Lorient à 19h45 son « Hymne à la Bretagne ». Puis à 20h, il donnera le coup d'envoi du match.

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La fiche d'Alain BARRIERE :

Fils de mareyeurs, Alain Bellec naît le 18 novembre 1935 à La Trinité sur mer. Il grandit en Bretagne dans un environnement assez difficile.
A la fin de ses études secondaires au lycée technique de Lorient, il part pour Angers au lycée Chevrollier puis il entre à l'Ecole Nationale des Ingénieurs des Arts et Métiers en 1955. Il se consacre entièrement à son futur métier, mais une nouvelle passion entre dans sa vie en 1958. Il s'achète une guitare et commence à écrire ses premières mélodies.
 
En 1961, Alain adopte un pseudonyme, Barrière, et participe au concours du Coq d'or de la chanson française. La finale se déroule à l'Olympia et le jeune auteur compositeur remporte le premier prix avec sa chanson Cathy. En pleine explosion du rock et des yéyés, les maisons d'édition s'intéressent au phénomène et il signe son premier contrat. Il quitte son emploi et vit de quelques cachets dans les petites salles parisiennes.

Sa carrière explose véritablement en 1963, avec la sortie du titre « Elle était si jolie ». Sélectionné pour représenter la France au Concours Eurovision de la chanson, Alain Barrière ne finit que cinquième, mais il touche aussitôt un large public.

Fin 1964 paraît le premier album d'Alain Barrière qui porte le nom d'un de ces plus grands refrains, « Ma vie ». Il passe en vedette à l'Olympia et sa chanson est sur toutes les lèvres. Avec ses premiers gains, il achète un vieux moulin dans les Yvelines où il vit en ermite avec ses chiens, travaillant sur de nouvelles chansons la nuit.

« La mer en 69 » et ses apparitions à l'Olympia en 66 et 67 sont triomphales.

Un caractère bien trempé
Connu pour son franc-parler, Alain Barrière refuse de subir les lois du star-system et les concessions de tous ordres. Ses rapports avec les gens du métier et les journalistes sont souvent difficiles, les inimitiés nombreuses. C'est ainsi qu'au fait de sa gloire, il s'éloigne déjà du sérail. Au début des années soixante-dix, pour satisfaire son désir d'indépendance, il quitte Barclay qui avait édité ses premiers succès et créé sa maison de production, Albatros. Sa démarche ne plaît pas à tout le monde, ses 45 tours se vendent à un public fidèle et lui permettent de vivre convenablement, mais il ne trouve plus sa place sur les ondes de radio, ni à la télévision.

Une chanson fait exception pourtant en 1975. « Tu t'en vas », qu'il interprète en duo avec Noëlle Cordier, s'installe en tête des classements dans l'hexagone. Il vend un million de 45 tours et plus de 200 000 albums, le record de sa carrière. Ce titre connaît aussi un large succès dans les pays francophones et même en Allemagne, où il est numéro un des palmarès, un exploit pour une chanson française que seule Edith Piaf avait réussi jusqu'alors.

Cette année 75 est un tournant dans sa vie, puisqu'il épouse Anièce, sa compagne depuis quelques mois, et découvre la paternité avec la naissance de Guénaelle. De plus, il concrétise un vieux rêve en achetant un château en Bretagne proche des fameux menhirs de Carnac, qu'il transforme en théâtre-discothèque-restaurant. Le « Stirwen » (Etoile blanche en breton) devient vite un repaire des noceurs qui se souviennent des soirées à thèmes qu'il organise avec son épouse.

Exils à répétition
Mal conseillé par de faux amis, malmené par des entrepreneurs sans scrupule, Alain Barrière connaît alors des démêlés avec le fisc. Le chanteur choisit l'exil, quitte la France en famille pour les Etats-Unis en 1977 et ne revient que quatre ans plus tard.
Mais son heure semble passée, il ne parvient pas à renouer avec le succès, malgré l'album « Un peu de sang breton », présenté comme celui du grand retour. Une autre tentative échoue deux ans plus tard avec la sortie de « La mer est là ».
Alain Barrière décide de repartir pour l'aventure et il s'installe au Québec. Il continue à composer des chansons et trouve surtout la sérénité qu'il recherchait depuis longtemps.
De retour en France au début des années 90, Alain Barrière revient sur le devant de la scène avec deux sorties. Dans une compilation "définitive" intitulée Ma vie: Trente années de chansons, ses admirateurs retrouvent les refrains remastérisés, dont certains inédits en CD, comme « Amoco » ou « Un poète ». Barrière 97 est constitué de nouveaux titres qu'il interprète lors de son retour sur scène, Salle Pleyel, en février 1998.

En 2003, Alain Barrière reçoit un Trophée de la Nuit pour la discothèque le « Stirwen », une récompense pour l'animateur des soirées bretonnes si courues depuis 28 ans.
En décembre 2005, il sort un DVD, vendu à plus de 30 000 exemplaires à ce jour. Début février 2006, paraît « Ma Vie », son autobiographie vendue à plus de 10 000 exemplaires dès sa première semaine de sortie.