" A Quevilly, des joueurs pourraient évoluer à un niveau supérieur "
Benoît, ton vœu a été exaucé. Tu souhaitais tomber sur Quevilly en demie...
Joué contre Lyon aurait été embêtant, on est tombé que sur des équipes de Ligue 1. Un match au Gazélec d'Ajaccio, c'est compliqué. Au stade Michel d'Ornano, il y aura un contexte Ligue 1. C'est un vrai stade de football. Il n'y aura pas de surprise. Ce n'est pas pour autant que l'on est content du tirage et que l'on se dit que ce sera facile. Cela permettra à nos supporters de se déplacer assez facilement.
Cela un reste-t-il un tirage favorable ?
Quevilly / Marseille, on l'a tous vu. Les Marseillais n'ont peut-être pas fait un grand match, mais Quevilly a été très bon. Il ne faut pas leur enlever ce mérite. Je n'ai pas vu une équipe de National sur le terrain. Il y a eu de très belles phases de jeu. Des joueurs pourraient évoluer à un niveau supérieur. J'en connais certains avec qui j'ai joué pendant ma formation. Sur un match tout est possible. Il faudra faire le travail. Il n'y a pas d'effet de surprise sur une demi-finale. On sera prêt à aller au combat.
Quels joueurs connais-tu à Quevilly ?
Je connais le latéral droit, Alexandre Vardin, Matthias Jouan et Julien Valéro qui a marqué contre Marseille. On n'a pas fréquenté les mêmes catégories, mais je les ai connus au centre de formation à Caen. On a fait une saison ensemble dans le groupe pro. Je les connais donc très bien. Ils ont joué aussi avec mon frère à l'époque.
Qu'as-tu ressenti après ce match de Valenciennes ?
On avait à cœur de rebondir après la défaite de Toulouse. La Coupe, tout le monde l'a annoncée comme un objectif dans le club. On ne veut pas passer au travers. Jusqu'à présent, on a joué des équipes compliquées. On s'en est sorti et on est très content. Mais ce n'est qu'une bataille de gagner. Comme je l'avais dit après le match de Toulouse, dans le football, les émotions changent du jour au lendemain. On peut sourire trois jours après une défaite. C'est le charme de ce sport. Cette qualification doit nous servir en championnat.
Pensez-vous à la finale perdue contre Guingamp en 2009 ?
Il n'y a plus grand monde de cette époque. Romain m'en a parlé un peu. Pour lui et Jires, la plaie n'est pas complètement refermée. Comme tout footballeur, je rêve de trophée. J'ai eu l'occasion d'y aller avec Vannes en Coupe de la Ligue, mais j'étais sur le banc. C'est Christophe Revel qui jouait (En 2009, Vannes fut finaliste et battu 4 à 0 par Bordeaux). Je n'étais pas acteur principal. ça me donne encore plus envie d'y aller.
Le club va-t-il se concentrer sur cette compétition ?
La priorité, c'est de jouer l'Europe. Ce n'est pas parce qu'aujourd'hui, on est en demi-finale que l'on va se contenter d'une dixième place en L1. On est ambitieux en championnat, car on a l'effectif pour jouer les deux tableaux. Mercredi, il y a eu cinq changements et l'équipe est toujours compétitive.
Aurez-vous un avantage psychologique sur Valenciennes samedi prochain ?
Ils seront peut-être fatigués, car c'est dur de jouer à dix. J'ai vu que Danic avait fini avec des crampes à la fin. En plus, ils ont deux joueurs suspendus. Mais contre Lille, on a pioché aussi et on est revenu au courage et au mental. Je pense qu'ils seront revanchards...