Benjamin Bourigeaud : « Elle me porte chance »

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Lui sait quand il va marquer. Enfin, elle sait quand il va marquer. Buteur face à Nice, Benjamin Bourigeaud l’avait appris quelques heures avant la rencontre par l’intermédiaire de sa compagne.

Benjamin, heureux de retrouver le chemin des filets ?

Ça m’avait manqué. C’est un but important qui a permis de remettre l’équipe sur de bons rails. On était parti à Nice pour gagner. Avec ce but égalisateur, tous les espoirs étaient permis. Quand on n’arrive pas à gagner, il ne faut surtout pas perdre et c’est que ce que l’on a su faire avec un bloc équipe bien compact.

C’est ce qui vous a permis de vite réagir à l’ouverture du score d’Alassane Pléa…

On était bien en place. Le jeu niçois nous a quelque peu gênés en début de match mais on a rapidement su le contenir en exerçant un pressing haut. En optant pour cette option, on savait qu’on pouvait profiter des quelques erreurs techniques dans leur relance puisqu’on avait vu qu’il redoublait beaucoup.

C’est un vrai réflexe d’attaquant que tu as eu dimanche. C’est assez rare de te retrouver dans cette situation…

Je vois Mehdi sur son côté. Il fait une première feinte de centre. J’étais déjà parti vers le premier poteau avant de me resituer. À partir du moment où il s’apprête à centrer, je n’ai qu’une idée en tête, re-couper au premier poteau et espérer que Dante se craque. C’était la zone qu’il fallait attaquer, je n’ai pas hésité, j’ai foncé et ça a fonctionné.

Parait-il que ta compagne l’avait prédit avant le match. C’est vrai ?

Juste avant le match, on a échangé et elle m’a dit que j’allais marquer. On a rigolé aussi avec Benji’ (Benjamin André) car il m’avait dit que j’allais marquer à la 23ème minute.

Ça arrive souvent ?

Parfois elle me le dit, c’est rare que ça arrive mais ça a le don de me réussir. Elle me porte chance et elle m’apporte beaucoup au quotidien. Ça n’est pas la première fois cette saison, je lui dis de ne pas trop me le répéter car je pense qu’à un moment donné sa série va s’arrêter (rires).

Et cela t’arrive de lui prédire de bonnes prestations avec son équipe de basket ?

Non, par contre nous avions remarqué une chose en début de saison. À chaque fois que le Stade Rennais F.C. s’impose, son équipe de basket perd, et vice-versa. Depuis que nous sommes installés à Rennes, il n’y a jamais eu de week-end marqué par deux défaites, du coup il y a toujours l’un de nous deux qui a le sourire et qui est présent pour rebooster l’autre. 

Dans le vestiaire, vous vous dites parfois, « tiens, j’ai le sentiment qu’il va nous sortir un gros match », « je pense que tu vas marquer » ?

Bien sûr. Ça ne s’explique pas, c’est instinctif. Comme la fois où j’ai dit à Benji’ : « si je te mets une galette, tu marques de la tête ». Ça fait un petit bout de temps que ça n’a pas fonctionné entre nous deux. Face à Monaco, il a frappé le poteau. La plupart du temps ça intervient au détour d’une conversation, on se dit ça pour rigoler. L’histoire du but à la 23ème minute à Nice part d’une histoire bidon avec Benjamin. J’ai pris un café que je n’ai pas l’habitude de prendre. Il m’a dit : « tiens prends ça. Aujourd’hui tu vas marquer… ». 

Face à Metz, il faudra assumer le statut de favori…

Il faudra être vigilant. On est certes sur une dynamique positive mais nous ne sommes pas à l’abri d’un coup de moins bien. Ces types de match face à des adversaires qui luttent pour leur maintien ne sont pas les plus simples à jouer. Même si Metz est lanterne rouge du championnat, c’est une équipe qui croit toujours en son maintien, c’est tout à leur honneur. Elle n’a pas rendu les armes malgré un contexte défavorable.

Quel(s) souvenir(s) as-tu du match aller ?

Ça avait été un match compliqué. On ne va pas se mentir, on était passé au travers. Dans le dur, on est allé arracher un point à St-Symphorien qui comptera certainement à la fin du championnat.

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33ème journée de Ligue 1 Conforama
Stade Rennais F.C. / FC Metz 
Samedi 14 avril - 20h00

Roazhon Park 

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