Benoît Costil : « J’aurais aimé jouer dans des conditions normales. »

L’absence de supporters :

Partager
costil_0.jpg

« Ce n’était pas drôle ni pour nous ni pour Saint-Etienne. Je pense que quand tu es poussé par ton stade, ton public, surtout ici, tu ressens cette ferveur, ça te donne envie de te surpasser. Pour n’importe quel adversaire, venir ici est un plaisir parce que ça vit et ça « pue » le football. Il nous manquait ce qu’il nous fait aimer le football aujourd’hui. Malgré tout on a vu deux formations cohérentes. Les deux équipes ont, à mon sens, essayé de faire du jeu. »

La gestion de l’interruption :
« On était assez confiant. On était convaincu que le match allait reprendre. On a eu les informations au compte-gouttes qui allaient vers une amélioration rapide de la situation. La mi-temps a paru plus longue, il a fallu relancer la machine. En première mi-temps, les deux équipes ont eu leurs temps forts et leur temps faibles. Ce qui a donné un premier acte bizarre mais on s’en est bien sorti. Sincèrement j’aurais aimé comme tout le monde jouer dans des conditions normales avec de la vie dans le stade. »

Le moment où Joris s’écroule :
« J’ai eu peur pour lui. Je le guettais, je le sentais bancal. Il s’est passé tellement d’événements malheureux dans le foot. Je le vois se mettre à genou, ça prend quelques secondes, on prend peur. Il a voulu s’accrocher, c’est bien. Ça s’est bien fini pour lui, c’est le plus important. »