Bordeaux / Stade Rennais F.C. : Protéger ses arrières...

Comme partout en Bretagne, L'hiver est particulièrement rude cette année. Peut être même un peu plus du côté du Centre d'entraînement Henri Guérin de la Piverdière.

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Outre ce climat particulièrement austère, Laszlo Bölöni et son staff technique doivent depuis un certain temps, lutter face aux perpétuelles blessures (Etienne Didot, Alex Frei, Cyril Jeunechamp, Jimmy Briand, Kim Källström ?...), aux absences prolongées des joueurs africains (John Utaka, Cheikh Ndiaye) partis pour la Coupe d'Afrique des nations et une certaine disgrâce dans les résultats : quatre défaites consécutives en championnat et une température de moins 13 au goal average. Ajouter à cela un calendrier qui donne froid dans le dos : Bordeaux, Lens Lyon sont au menu de ce mois de février.

L'hiver est décidément bien long à Rennes. Comment alors se sortir de ce marasme persistant ?

Rigueur, communication, chance... Yoann Gourcuff apporte quelques brides d'explications « Il y a peut être un manque de communication sur le terrain. Il faut que l'on soit plus forts dans tous les domaines pour ramener des résultats positifs. Pourtant, nous dépensons beaucoup d'énergie mais nous ne sommes pas récompensés. Dans ce genre de situation, l'essentiel est surtout de ne pas lâcher ».

A l'inverse le soleil brille à Bordeaux : Deuxième au classement général, meilleure défense du championnat, une efficacité offensive, un effectif pratiquement toujours au complet, la saison 2005-2006 des Girondins s'annonce de tout point de vue excellente.

Alors, quid de la solution pour Laszlo Bölöni ?

« Je ne pensais pas vivre une année aussi difficile. Depuis le début du championnat, on ne parvient pas à construire, nous sommes toujours obligés de reconstruire. On comble des manques, et il y a des problèmes qui ne sont pas uniquement liés aux blessures. Nous avons aussi des accidentés, des joueurs qui ne trouvent pas la bonne direction et quand on pense qu'on voit enfin le bout du tunnel, un nouveau contre coup nous fait rechuter. Je prends par exemple le cas d'Andreas Isaksson. C'est difficile de perdre à deux reprises notre gardien. On trouve un certain équilibre en repositionnant Cyril Jeunechamp en milieu de terrain et au bout de 3 matches, notre capitaine se blesse et il faut retrouver un schéma. Au niveau défensif, c'est la même chose, on prépare une organisation défensive en début d'année et par exemple Jacques Faty se blesse puis Abdeslam Ouaddou dans un match amical avec sa sélection en fait de même... Tout cela c'est bien pour les joueurs de seconde ligne mais on est obligé systématiquement de reconstruire.
Maintenant je cherche des solutions et dans ce genre de situation on peut aussi sortir grandi. Quand on résiste aux claques on est plus fort que celui qui les donnent ».