La pression est-elle forte avant un déplacement comme celui-là ?
Il y en a toujours avant un match, surtout un quart de finale de Coupe de France. D’autant plus que ce sera un deuxième quart de finale consécutif pour le club, ce n’était plus arrivé depuis 16 ans. On va tout mettre en œuvre pour réaliser ce que Nancy et Montpellier n’ont pas réussi à faire face à Belfort, qui a aussi sorti le Gazélec Ajaccio. Ils sont capables de réaliser des exploits. À nous de tout faire pour accéder au tour suivant.
Le fait de jouer à Bonal facilite les conditions…
En effet, les conditions de jeu seront meilleures que si l'on jouait chez eux. Il n’empêche que nous aurons une équipe surmotivée en face de nous et dans un stade plein. Il y aura forcément de la ferveur derrière Belfort, c’est une équipe qui le mérite.
Y-a-t-il de la crainte avant un match face à une équipe surprise ?
Pas de la crainte, mais beaucoup de respect. Quand les exploits se répètent, ce n’est pas anodin. Ils sont capables d’élever leur niveau de jeu sur un match. Contre Montpellier, ils ont tenu 120 minutes et n’ont pas craqué physiquement. C’est une équipe avec beaucoup de ressources. Il faudra faire le match parfait.
Un match de Coupe de France a toujours une saveur particulière…
Nous sommes avant tout des compétiteurs sur tous les matches. Bien sûr, c’est une compétition particulière pour nous, qui nous tient beaucoup à cœur et dont nous connaissons particulièrement les règles. On ne peut pas perdre 30 minutes, cela pourrait être rédhibitoire. Il faut faire des matches complets et engagés face à des adversaires survoltés. C’est d’ailleurs ce qui nous attend demain.
Face à l’Athlético Marseille, une équipe de niveau inférieure, tout n’a pas été parfait…
Oui, mais nous l’avons emporté en menant à la mi-temps. Nous connaissons le contexte dans lequel nous allons évoluer demain. Dans certains moments, on aimerait tout maîtriser mais la qualité en face est bien présente. Pour Belfort, je pense notamment aux joueurs offensifs qui sont capables de créer du danger chez l’adversaire. Il faut rappeler qu’ils ont mis 3 buts à une Ligue 2 (Nancy).
Face à ces équipes, faut-il parvenir à imposer son rythme d’entrée de jeu ?
Il faut envisager tous les scénarios possibles, et ne pas paniquer s’il n’est pas favorable au départ. Il y a effectivement une intensité à mettre rapidement. Sur une première partie de match, l’adversaire sera capable d’y répondre. C’est en seconde période qu’il faut en tirer profit sur le plan physique. Contre Montpellier, Belfort a tenu et cette intensité n’a pas été suffisante. Avant tout, je crois qu’il faut être très efficace dans ces rencontres-là.
Avez-vous pu utiliser la vidéo pour appréhender ce match ?
Tout à fait, nous avons regardé et analysé leurs matches. On va les présenter aux joueurs de la même manière que lors d’un match de Ligue 1.
Psychologiquement, comment sens-tu le groupe ?
Dans une carrière de joueur, jouer un quart de finale de Coupe de France n’est pas anodin. Peu l’ont connu. La motivation sera à son maximum. Nous sommes focalisés sur cet objectif.
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