Cédric, tu vas retrouver ce samedi ton ancien club le Stade Rennais F.C, qu'est ce que tu retiens de ton expérience en Bretagne ?
Mes premières années ce sont bien passées et puis je me suis blessé (rupture du ligament croisé). A partir de ce moment, je ne suis plus rentré dans les plans de l'entraîneur. Les relations avec l'homme se sont compliquées, j'ai donc quitté le club.
As-tu gardé quelques contacts au club ?
Oui, j'avais régulièrement Adailton au téléphone mais il vient de partir pour l'Uruguay. Je garde également des contacts avec Cyril Jeunechamp, Christian Schmidt le préparateur physique du club et parfois Olivier Sorlin.
Comment s'est déroulée ton acclimatation dans ton nouveau club ?
Très bien, les gens m'ont fait confiance dès le départ et c'est ce dont j'avais besoin. L'océan est un peu plus loin mais il pleut moins !
Depuis ton arrivé à Troyes tu es devenue un titulaire indiscutable, comment juges tu le niveau de ta nouvelle équipe ?
C'est une bonne équipe mais on sait que l'on va jouer le maintien. Les résultats sont difficiles mais nos prestations sont intéressantes. Pour le moment, nous n'avons pas encore eu beaucoup de chance, j'espère que cela venir rapidement. On joue bien, on a souvent la possession de balle, on fait le jeu mais on manque vraiment de chance et au final, on perd le match en fin de rencontre comme c'était le cas par exemple contre Bordeaux ou Lyon.
Suis tu encore les résultats de ton ancienne équipe ?
Oui bien sur. J'observe que les années se suivent et se ressemblent ! Chaque année le départ est difficile et c'est le cas cette saison encore. Auparavant, on se posait déjà la question et j'ignore encore pourquoi le Stade Rennais F.C. démarre mal ses saisons ! A présent Ils sont bien revenus et ils peuvent encore grimper au classement.
Comment vois tu le match de samedi soir ?
Les forces des Rennais on les connaît. C'est une équipe technique avec de belles individualités et une solide défense. Je pense que si nous voulons faire un résultat, il faudra que les Rennais ne prennent pas confiance. Que ce soit Olivier Monterrubio ou John Utaka, lorsqu'ils sont en confiance, ils peuvent faire très mal, il faudra dès le départ être présent.
