Etienne Didot : j'arrive au bout du tunnel

Ecarté des terrains pendant plusieurs mois, le milieu de terrain relayeur du Stade Rennais F.C. est revenu sur cette période délicate de sa carrière. Le Paimpolais, qui a subi plusieurs pépins physiques depuis janvier dernier, est désormais prêt pour son grand retour.

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- Etienne, tu as été longtemps absent des terrains. Quelles ont été tes blessures ?
" Je me suis blessé au talon d'Achille lors du derby remporté à Nantes (2-0) le 4 janvier 2006. En fait, je traînais cette douleur depuis quelques mois et celle-ci n'avait cessé de s'intensifier. J'ai donc dû subir six semaines d'arrêt. Puis, j'ai repris la préparation physique. Mais cette fois-ci, c'est le tendon rotulien de la même jambe (la gauche) qui m'a causé des tracas, car il avait compensé ma fragilité au tendon d'Achille. Et c'est cette blessure au tendon rotulien qui a été la plus longue à se résorber. J'ai essayé d'être rétabli pour le Championnat d'Europe espoirs mais en vain. Je suis par la suite parti en rééducation à Lyon puis suis revenu finir ma convalescence au Stade Rennais F.C. Ma préparation se passait bien, avant que je ne me fasse une déchirure à la cuisse et une contracture au mollet, qui ont retardé mon retour. Cependant, ces deux petites blessures étaient normales, vu que je n'avais pas fait autant d'efforts depuis un certain temps. "

- Comment as-tu vécu cette période ?
" Ca dépendait des moments. Des fois, je relativisais car il y a des choses plus graves dans la vie, mais il m'arrivait également de gamberger et de me demander quand j'allais pouvoir revenir. Pendant cette période, je suis passé vraiment par tous les états d'esprit. J'ai essayé de positiver au maximum, même si cela n'était pas évident. "

- T'attendais-tu à revenir plus vite ?
" Je ne pensais pas que ma blessure au tendon rotulien durerait aussi longtemps. J'aurais préféré avoir quelque chose de cassé ! Au moins, dans ces cas-là, on connaît à peu près sa durée d'indisponibilité. Là, on a l'impression que ça va mieux puis on rechute à nouveau. "

- Avant de réintégrer le groupe de l'équipe première, tu as joué en CFA. Comment ça s'est passé pour toi ?
" En CFA, ça s'est super bien passé. J'ai pu y disputer deux matches (il a même marqué un pénalty lors de la victoire 4-1 contre Rouen) et au cours de ces rencontres, j'ai éprouvé de bonnes sensations. "

- Qu'est-ce qu'on ressent quand on revient dans l'équipe première ?
" On est content et soulagé. Dans ces moments-là, on se dit qu'on n'est pas loin d'arriver au bout du tunnel. "

- Quand penses-tu pouvoir tenir 90 minutes ?
" Je ne sais pas. Pendant les prochains matches de l'équipe première, si je participe aux rencontres, je pense pouvoir évoluer pendant une heure, pas plus. Après, il faut voir ça avec l'entraîneur, le staff et moi-même. De toute façon, quand on revient de blessure, seule la compétition peut nous faire retrouver l'intégralité de nos capacités et de nos moyens. "

- Comment as-tu vécu le début de saison des " Rouge et Noir " ?
" C'est encore plus difficile lorsque l'on est blessé, car on ne peut pas aider ses collègues. On est passif, on ne peut rien faire. Ce n'est pas évident. Après, il m'est délicat d'expliquer le début de parcours de l'équipe, puisque je n'étais pas dans le groupe. "

- Quel est l'objectif du SRFC cette saison ?
" Pour l'instant, l'objectif, c'est de rapidement sortir de cette mauvaise situation. On n'a pas le droit d'être en avant-dernière position après huit journées. Nous devons penser à remonter le plus vite possible, et nous regardons avant tout en direction de notre prochain match, contre Auxerre (le 14 octobre). "