
D'abord convoqué pour prendre part au stage de préparation à la Can par Alain Giresse, le sélectionneur malien, Cheick Fantamady Diarra ne restera que quelques jours à son retour en Bretagne. Suite à une série de blessures dans l'effectif malien, le jeune attaquant rennais a en effet été appelé en renfort en cours de compétition, le 29 janvier. Même depuis le banc des remplaçants, cette Can a été riche en enseignements.
" Fanta ", pas trop fatiguant ces allers retours ?
C'est vrai que j'ai beaucoup voyagé. C'est un peu fatiguant mais je suis jeune. Je m'en remets vite.
Comment as-tu vécu cette édition 2012 de la CAN ?
Je n'ai pas joué, je suis resté sur le banc. Mais c'est déjà une fierté de faire partie de cette sélection malienne. J'ai quand même pu voir de grandes équipes comme la Côte d'Ivoire par exemple. C'était l'un des favoris de cette CAN. Ils ont des joueurs expérimentés comme Yaya ou Drogba. Observer apporte aussi de l'expérience.
Quelles différences peut-on faire entre le niveau de la CAN et celui de la Ligue 1 ?
En France, ça va vite. Il y a du mouvement. Beaucoup d'appels de balle. En Afrique, le niveau est relevé. Il est difficile de s'en sortir si on ne joue pas tous ensemble. C'est dur de faire la différence tout seul.
Comment était l'ambiance sur place ?
Il y avait beaucoup de supporters maliens à nous suivre au Gabon. Il y avait beaucoup d'ambiance. C'était beau à vivre.
As-tu croisé John Boye ?
J'ai vu John entre deux entraînements la veille de la demi-finale. On s'est un petit peu chambré. Je suis content pour lui car il a eu beaucoup de temps de jeu.
Te projettes-tu en sélection ?
Je regarde l'avenir. Si je continuer à travailler, ma chance viendra. Il ne faut pas avoir de complexe. Sur le terrain, il faut laisser la timidité de côté. En 2013, il y aura les éliminatoires de la Coupe du Monde. J'espère en faire partie.