La forme du groupe :
" Le match de Toulouse était assez particulier. Il aurait pu nous donner beaucoup d'oxygène. ça n'a pas eu lieu. Vous connaissez les circonstances. Avec deux points de plus, il aurait été plus facile d'aborder le match de Lille. Le match de Coupe de la Ligue contre Nancy était une parenthèse. J'ai beaucoup expérimenté sur ce match. Je sais que dans la saison, on aura besoin de Kévin Théophile-Catherine à la place de stoppeur car nous serons peut être un peu handicapés dans ce secteur. Je voulais voir en situation Dimitri Foulquier et Yassine Jebbour qui sont quotidiennement présents à l'entraînement, Romain Danzé à un autre poste, puis Onyekachi Apam et Yann M'Vila pour les relancer.
Le jeu :
" Il y a des choses positives. C'est dommage de ne pas avoir pris deux points de plus à Toulouse. Comme on a raté nos quatre premiers matchs, on se retrouve dans la difficulté. Il faut en gagner maintenant.
Les deux buts de Mevlut (en Coupe de la Ligue) nous font du bien, et à lui aussi. Le chemin sera long car on s'est donné un handicap. Il faudra faire une série. Les choses rentreront dans l'ordre dans plusieurs semaines et non du jour au lendemain. C'est l'état d'esprit qui est important. On est encore trop naïf sur coup de pieds arrêtés. Il y a des pertes de balles faciles. On ne peut pas toujours marquer trois buts pour gagner. Il faut apprendre à finir un match sans prendre de but. "
L'apport de Jean II Makoun :
" Au milieu, c'est le seul endroit où l'on s'est amélioré. Jean II est un très bon joueur. Il nous offre de nouvelles possibilités. C'est un joueur fait, d'expérience. Unjoueur de 26, 27 ans fait moins d'erreurs qu'un de 20 ans. "
Lille, le prochain adversaire :
" C'est le match le plus important de la semaine. De toute façon, même mieux classé, le match face à Lille aurait été très important. Mais on doit retrouver des eaux plus calmes. Pour ça, il faut gagner des matchs. Lille a une meilleure équipe que nous. Il faut dire les choses telles qu'elles sont. C'est une formation compliquée à jouer de par sa valeur. Ce sont toujours des matchs très serrés mais ça ne nous réussit jamais. Même quand on mène ou que l'on domine, on n'arrive jamais à breaker. Il faut apprendre de nos erreurs. "