Olivier Létang :
« C’est un moment incroyable, extraordinaire. Je suis très heureux pour toutes les personnes qui travaillent au club, pour les joueurs, le staff, la communauté Rouge et Noir qui a démontré que la Bretagne était un vraie terre de football. C’est beaucoup de joie et de plaisir. Il ne faut pas oublier que le Stade Rennais F.C. a battu les trois meilleures équipes de Ligue 1 pour en arriver là. Ce n’est pas une victoire au rabais puisque toutes les stars du Paris SG étaient présentes ce soir. Aller chercher ce trophée 48 ans après c’est incroyable. C’était David contre Goliath. On est allé chercher cette victoire aux forceps. Après 20 minutes, peu de personnes nous donnaient des chances de soulever le trophée à la fin. Les joueurs l’ont fait. C’était stressant à vivre. On savait qu’on allait souffrir. C’est beaucoup fierté, on va tous en profiter. J’ai une pensée pour la famille Pinault, elle mérite ce trophée. C’est un grand moment de bonheur et de satisfaction. »
Julien Stéphan :
« Ça fait partie de l’ADN de l’équipe, de ne jamais rien lâcher, d’y croire jusqu’au bout. Notre entame de match n’était pas idéale en étant menés 2-0 au bout de vingt minutes. On a senti à partir de la demi-heure de jeu que les choses pouvaient s’inverser. Secrètement, j’espérais que l’on puisse marquer avant la mi-temps. C’est ce qui s’est passé. À partir de ce moment-là, les mouches ont changé d’âne. À la mi-temps, on a beaucoup insisté avec les joueurs pour les persuader que ça allait tourner dans notre sens, qu’il fallait que l’on appuie encore, que l’on accentue notre pression pour pouvoir les mettre en difficulté et égaliser. Ce qu’on fait les joueurs est magnifique devant un public encore une fois exceptionnel qui nous a poussés tout au long du match. À force de courage et d’abnégation, d’organisation et de discipline, les joueurs sont allés chercher ce trophée amplement mérité. Le parcours général me rend fier parce qu’on a battu Lille en 8ème de finale qui est le 2ème de Ligue, Lyon en demi-finale qui est le 3ème, et aujourd’hui on bat le Champion de France. Je suis ravi pour tous ceux qui sont venus nous soutenir et ceux qui étaient devant leur télévision et qui nous ont soutenus par la pensée. J’ai une pensée particulière pour la famille Pinault qui a donné beaucoup au Stade Rennais depuis de nombreuses années. Ils se voient enfin récompensés d’un titre mérité. C’est une victoire collective qu’il faut mettre en avant. Les plus grandes victoires se font dans l’unité, la rigueur et la solidarité. On sait que le club va changer de dimension, il sera traité différemment avec ce trophée. »
Clément Grenier :
« C’est énorme parce qu’on revient de loin. On a été solidaires. C’est extraordinaire pour tous les Rennais, tous les sacrifices qu’ils ont fait pour nous cette saison. On la ramène à la maison. C’est un truc de fou. C’est magnifique, il faut savourer car ça n’arrive pas tous les ans. C’est une chance pour tout le monde. Il faut en profiter tous ensemble. »
Benjamin Bourigeaud :
« C’est un sentiment particulier. C’est inexplicable. C’est juste magnifique. C’est l’aboutissement d’une belle saison. Pour la bonifier, il fallait ramener un trophée. C’est chose faite. On est passés par toutes les émotions. Être mené 2-0 contre le PSG, ce n’est pas facile. Il fallait montrer une grosse force de caractère, une grosse force collective. On s’est aussi servi de notre parcours en coupe d’Europe, de la victoire collective à Séville. Face à Arsenal, on n’a pas fait ce qu’il fallait. On s’est servi de tout ça pour réaliser l’exploit. Que dire de cette soirée ? C’est juste incroyable. On ne réalise pas encore. Je suis vraiment impatient de voir l’accueil que l’on va avoir à Rennes. Ce soir, je n’ai entendu que les supporters rennais. Le scenario n’a pas été simple mais ils ont continué à nous encourager parce qu’ils savaient de quoi on était capable. C’est mérité pour tout le monde. On efface les déceptions. C’est du bonheur, il faut profiter. S’il y a bien un match où je n’ai pas ressenti de pression particulière, c’est celui-ci. Je savais que sur le plan collectif, on allait être très forts. »
Tomáš Koubek :
« J’ai tout de suite pensé à ma famille qui m’a beaucoup encouragé. Après la frappe de Nkunku, j’ai couru. Je crois que j’ai attaqué les records de vitesse de Mbappé. Je voulais profiter avec les supporters. Ils nous ont poussés tout au long du match pour revenir à égalité. Nous sommes fiers de faire partager ce moment à tous les Rennais. C’est quelque chose d’exceptionnel. On a vraiment mérité ce trophée. »
M'Baye Niang :
« On ressent de la fierté. C’est une grosse satisfaction. On dédit cette victoire à Monsieur Pinault qui la voulait tant et à tous les supporters qui attendaient depuis très longtemps. Il faut profiter, kiffer. Il n’y a que ça à dire. Bisous à toute la Bretagne ! »
James Lea-Siliki :
« Je ne me suis jamais senti aussi bien. C’est incroyable. J’ai vu des gens pleurer, des supporters heureux, ma famille heureuse. On revient de loin. À 2-0 la soirée s’annonçait longue. On a la chance de revenir avant la mi-temps. Le coup de sifflet final et le tir de Nkunku au-dessus de but ? On pense qu’à une chose savourer, profiter. »
Mexer :
« Gagner une coupe est une épreuve très difficile. Je suis très fier d’entrer dans l’histoire du club. On est tous contents, tous fiers. C’est la plus belle chose qu’il puisse nous arriver. Ça fait cinq ans que je défends les couleurs du club, remporter un titre, offrir un trophée aux supporters, c’est exceptionnel, inoubliable. »
Ismaïla Sarr :
« La tâche s’annonçait compliquée. On a tout donné pour ramener la coupe à Rennes. Jouer Paris est très difficile. On s’est battu comme des lions. Cette victoire n’est pas seulement la nôtre c’est aussi celle des supporters celle de tout un club. Je suis fier, fier de tout le monde. On a gagné grâce à tous nos supporters.
Damien Da Silva :
« Arriver en finale était déjà fabuleux pour moi. La jouer et la gagner contre le Paris SG c’est incroyable. On était un peu timorés en début de rencontre. Le 2-1 les a plongés dans le doute. Il fallait rester concentré et vigilant. C’était ma première fois au Stade de France. J’espère y revenir un jour. On sent que le club était revanchard avec cette coupe. J’ai reçu beaucoup de message d’anciens joueurs du club qui me disait à quel point les finales avaient fait mal aux supporters. Leur apporter du bonheur ce soir avec ce trophée est fabuleux »
Benjamin André :
« C’est incroyable parce que personne ne nous attendait, parce que le scénario était fou. Il y avait une telle attente. On rentre dans l’histoire de cette coupe de ce club. On est capable de tout. On a fait un gros match. On a eu la réussite au bon moment. Aller au bout du bout comme ça c’est fantastique. Tu cours parce que tu as toute la pression qui retombe et tu ne calcules pas, tu tapes ton sprint. Je l’avais rêvé. Depuis la qualification à Lyon, j’ai rêvé de soulever ce trophée. J'ai hâte de retrouver les supporters pour fêter ça à Rennes. »
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