Frédéric, par le passé, vous avez souvent évoqué l'impossibilité du Stade Rennais F.C. de réaliser une série positive. Après la victoire contre Toulouse, votre groupe reste sur trois succès...
Les équipes qui sont en tête ont été capables de faire des séries de cinq ou six victoires consécutives et certaines parfois l'ont fait deux fois. On doit donc rester concentrés et continuer sur cette voie-là, en conservant notre discipline et notre réalisme devant le but.
Après le match de Valenciennes ou de Toulouse, vous aviez souligné l'efficacité de votre équipe, pas forcément le contenu...
Je suis peut-être difficile ! Contre Toulouse, on a bien géré notre première période et on a été très réaliste. En deuxième, je pense qu'à 3-1, on a abandonné le jeu. Ce qui me gêne, ce n'est pas le fait que Toulouse domine, mais plutôt que l'on ne contre-attaque pas. On a eu pourtant des possibilités, sans jamais le faire. C'est dans ce cas précis que je ne suis pas toujours très satisfait du contenu.
Le Mans ne va pas bien... Comment voyez-vous ce match de dimanche ?
Notre challenge est de savoir si on est capable de réaliser une série de quatre victoires consécutives. On s'aperçoit qu'à l'extérieur, on a eu un parcours moyen puisque l'on est positionné à la 10e place. ça fait un autre challenge à relever.
Ce match face au Mans, je pense qu'il va ressembler à celui d'Auxerre. Le Mans est une équipe athlétique, qui joue beaucoup avec les " deuxièmes ballons "... c'est un contexte similaire. Il va falloir que l'on soit solide et rigoureux. Ce sera l'occasion de voir si mon équipe a tiré des leçons de la défaite en Bourgogne. Je suis curieux de voir notre marge de progression.
Votre groupe sera au complet pour ce déplacement au Mans ?
Pour un entraîneur, c'est toujours intéressant de faire des choix sportifs. Mais on s'est aussi rendu compte que parfois, par exemple à Monaco où il manquait Kader Mangane et Asamoah Gyan, on a tenu la route. Contre Toulouse, il manquait Sylvain Marveaux et Fabien Lemoine et on a fait un bon match. Cela veut dire que le groupe vit bien et que malgré des absences, le niveau ne baisse pas.
La cinquième place est à cinq points. C'est désormais un objectif ?
Non, car on n'est pas maître de notre destin et tant que cela sera le cas, il ne faut rien dire. Ce qui m'intéresse c'est de relever ces challenges dans les neuf dernières journées. Si dans les deux dernières journées on s'est rapprochés, on y pensera, mais pour le moment ce n'est pas le cas.
