
A l'issue de votre défaite en demi-finale de la Coupe de la Ligue face à Vannes, vous aviez parlé d'un manque de caractère. Est-ce que vos joueurs ont répondu à vos attentes ?
On était dans une période difficile marquée par cette désillusion. Je savais qu'on allait revenir dans le coup mais j'ignorais à quel moment. Finalement, c'est arrivé vite. Ces deux matches à l'extérieur nous ont rassurés. On a eu un peu de réussite mais il faut la forcer. Ces résultats nous ont donnés de la confiance. On va pouvoir jouer libéré. Cela nous donne une marge pour aborder le dernier tiers du championnat.
Est-ce que ces deux victoires vous donnent de nouvelles ambitions ?
Il faut rester réaliste. Avec notre budget, on n'a pas les moyens de rivaliser durablement avec les équipes qui nous précèdent. Maintenant, tout est envisageable comme une victoire samedi. C'est un bon test pour nous et pour eux.
Le Stade Rennais F.C. connaît une période difficile. Est-ce le moment idéal pour les affronter ?
Je n'en sais rien. On verra cela après le match. Quand on n'a perdu que 3 matches en 24 rencontres, c'est que l'on est forcément une bonne équipe. Je ne vois pas beaucoup de faiblesses dans cette formation. Le danger peut venir de partout. Rennes possède de très bons joueurs, athlétiques et solides. D'ailleurs, leur défense est la meilleure du championnat. C'est une équipe qui joue régulièrement la Coupe d'Europe. Rennes fait partie des 4 meilleures équipes de L1.
Qu'est-ce qui vous avait manqué au match aller pour obtenir un résultat ?
Presque tout puisqu'on avait complètement raté notre match. C'était l'une de nos plus mauvaises rencontres de la saison. Et notre adversaire l'avait logiquement remporté.
Ce match mettra aux prises deux entraîneurs au fort tempérament. Y-a-t'il d'autres points communs ?
On est tous les deux des personnages entiers et réactifs sur le banc. Mais j'aimerai bien avoir autant de cheveux que lui (rires).
Source / Auteur : Aurélien Demay