Guy, cette demi-finale à Grenoble est-elle, la rencontre la plus importante de la saison ?
On joue un match très important. Important d'abord pour le groupe car je pense qu'il devrait être mieux considéré. C'est un groupe qui a bien bossé et mérite d'être récompensé. Maintenant, Grenoble pense peut-être aussi la même chose. Le football donnera sa vérité.
Ce que j'espère, c'est que l'arbitrage soit juste. Toutes les décisions seront capitales. Déjà, au match aller, il y a eu des erreurs qui nous ont coutées cher.
Ce sera du 50-50 ?
Je pense que l'on peut dire que ce sera plutôt du 51 % pour eux et 49 % pour nous. Le 1 %, ce sont les supporters. J'espère que mes joueurs seront survoltés par le public.
En ce moment, le sort s'acharne sur nous. On perd deux joueurs majeurs (Kader Mangane et Jimmy Briand). Samedi, c'est Lucien Aubey qui est illogiquement expulsé.
Quand on regarde l'effectif de Grenoble, on voit des joueurs expérimentés. Ce ne sera pas simple, il faudra qu'on leur complique aussi leur tâche. Je connais bien Mecha Bazdarevic, on a joué l'un contre l'autre. C'est un joueur de l'ex Yougoslavie qui possède un grand savoir-faire. Il faudra se méfier et être très vigilant sur le terrain.
Un discours d'avant-match d'une demi-finale est-il différent de celui d'un championnat ?
Oui car ce ne sont pas les mêmes matchs. C'est un match couperet. Il n'y aura pas de résultat nul.
La deuxième chose, c'est aussi l'ambition d'aller au Stade de France. C'est quelque chose de magnifique. Il y a tout le club et toute la Bretagne derrière eux.
