Guy Lacombe, le match amical face au Sparta Prague a-t-il représenté un bon test avant le prochain match d'Intertoto ?
C'était véritablement le premier match des Tchèques en préparation. On a un peu plus d'avance qu'eux en termes de rythme. Le résultat est intéressant pour nous. Dans la manière, il y a des petites choses que l'on doit encore régler.
Avez-vous craint l'engagement physique de votre adversaire ?
Le match de samedi prochain face à Simferopol ressemblera un peu à celui d'hier. Les blessures font partie des aléas du métier. Jimmy Briand et Stéphane Mbia ont reçu chacun une béquille. Ce n'est pas bien grave mais c'est toujours ennuyeux pour un entraîneur.
Le match d'hier soir va-t-il influer sur la composition d'équipe face à Simferopol ?
Cela change toujours la donne parce qu'il y a des joueurs qui reviennent bien dans le coup. Il faut en tenir compte. Mais il faut aussi considérer que les joueurs qui ont participé au premier match ont été performants.
Qu'avez-vous pensé du premier match de Carlos Bocanegra ?
Il a fait une bonne entrée. On sent qu'il a de la maturité. Il y a de l'expérience entre Petter (Hansson) et lui. C'est à revoir et à peaufiner. Il peut aussi jouer sur le flanc gauche. Tout cela devrait être positif pour l'avenir.
Ce 5e succès consécutif depuis le début de la préparation doit être un plus pour la confiance...
Oui uniquement pour la confiance. Ce ne sont que des statistiques de préparation, pas plus. Ne pas encaisser de buts et marquer veut dire que l'équipe progresse sur le plan de l'entité. C'est important pour la suite des évènements. On a concédé quelques occasions et il a fallu un peu de réussite pour ne pas encaisser de buts. Je crois qu'il faut bien étudier ce qui ne va pas. Il y a eu beaucoup de changements et cela perturbe un petit peu le jeu. Ce qui m'importe, c'est la progression de l'équipe et faire que l'on n'encaisse pas de buts face à Simferopol et aussi lors du premier match de championnat.
Etes-vous satisfait de l'avancement de la préparation ?
Au niveau de l'équipe que je possède oui. On sait qu'il y a beaucoup de perturbations et de choses irritantes dans cette préparation. Tout cela fait que l'on n'a pas l'équipe au complet. Sans compter le décalage de préparation avec les internationaux. C'est très ennuyeux. J'essaye de m'adapter. C'est l'une des principales caractéristiques des entraîneurs actuels.
Etes-vous méfiant à l'approche du match en Ukraine ?
Il ne faut pas avoir peur d'aller à Simferopol mais on va un peu dans l'inconnu en termes de structure et d'engagement. Ce match peut être un traquenard. Il faut savoir aussi que l'on a des joueurs d'expérience qui connaissent ce genre de match et je m'en remets à eux pour déjouer les pièges et passer ce tour.
Qu'attendez-vous de vos joueurs par rapport au match aller face à Simferopol ?
Normalement, on devrait être un peu mieux physiquement. A l'aller, ils nous ont un peu bougés avec leurs longs ballons. Il faut s'attendre à un dur combat. Il faudra avoir cette envie de marquer un but. Si c'est le cas, on sera bien parti pour la qualification. C'est un match de Coupe d'Europe contre une équipe prête à ce genre de combat.
Après avoir joué une première fois contre le Tavriya Simferopol, y voyez plus clair dans la façon d'aborder ce match ?
On sait ce qu'il faut faire en Coupe d'Europe à l'extérieur. On connaît un peu mieux cette équipe. Il manquait un joueur important dans leur système de jeu. Je ne sais pas s'il sera présent lors du match retour. Cette équipe va devoir se livrer. Il faudra être très fort dans l'aptitude à résister et à la fois être conquérant. Si on ne l'est pas, on risque d'avoir une déconvenue.
Une élimination en Intertoto serait-elle dommageable pour la suite ?
Ce qui m'importe c'est le contenu du match. Cest vrai que l'on a gagné le premier match mais on a bien vu qu'il manquait des automatismes offensifs, de la percussion et de l'éfficacité. Défensivement, on a été solide. Tout cela est à régler. Le fait que ce soit un match de compétition, cela met l'équipe dans l'obligation de préparer le championnat. Ce sera une autre vérité. On va essayer d'en tirer profit. Bien sûr que l'on serait déçu si on est éliminé. On n'a pas fait 5000 kilomètres pour voir l'adversaire jouer. S'il y a une volonté collective de faire un bon match, on est capable de passer.
