Jacques Faty : « Je pense d'abord à l'équipe »

Avant de recevoir Troyes, le défenseur breton s'est penché sur sa bonne forme actuelle comme sur celle de l'équipe bretonne. Il estime notamment que dans un bon jour, la formation du Stade Rennais F.C. est une équipe très difficile à mettre en défaut.

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Contre Troyes, vous allez sans doute à nouveau débuter la rencontre. Comment ça se passe pour vous actuellement ?
Je suis content. Tant que John (Mensah) n'est pas là, j'ai de bonnes chances d'être titulaire. Quand il reviendra, on verra à ce moment-là. Pour l'instant, j'arrive à confirmer, à faire mes matches et l'équipe parvient à obtenir de bons résultats. C'est bien pour moi personnellement et pour l'équipe cela se passe bien aussi.

Votre objectif est-il de conserver votre place dans le onze de départ ?
Mon objectif premier, c'est de faire accéder mon équipe à la plus haute marche possible. Quand j'entre sur le terrain, je pense d'abord à l'équipe. Et si je marche bien, je pense que l'équipe marchera bien également. On est des défenseurs et si nous parvenons à être solides, j'estime qu'on a des talents pour marquer des buts et remporter le match.

C'est tout de même un joli pied de nez à ceux qui vous voyait partir au mercato ou finir la saison avec la CFA...
Il faudra dire à ceux-là que je suis encore en vie, je ne suis pas mort. Je prends du plaisir sur le terrain en tant que titulaire. Au moins, si je m'en vais, je partirais avec la tête haute.

Avez-vous totalement repris confiance ?
J'ai toujours eu confiance en moi. Après j'ai voulu montrer que dans des situations plus délicates, j'étais toujours présent. J'ai réussi à le démontrer à moi-même et au public. Après, c'est sûr que lorsque l'on est bien, comme c'est mon cas actuellement, on est plus en confiance.

Estimez-vous être un titulaire ou le remplaçant de luxe de John Mensah ?
Je ne sais pas comment les gens me perçoivent. Je me suis toujours considéré comme un titulaire. Quand je joue, c'est dans la peau d'un titulaire, parce que je joue. Ensuite, quand ce n'est pas le cas, les gens me voient comme le remplaçant de John Mensah ou de Greg Bourillon. Mais cela n'a pas d'importance pour moi.

En tout cas, peut-on dire qu'il y a désormais une vraie concurrence en charnière centrale ?
Elle a toujours existé. L'année dernière avec Abdes Ouaddou ou Adailton. Cette année, c'est avec John Mensah ou Greg Bourillon. Je pense que quel que soit son poste, chaque joueur est soumis à la concurrence. A partir du moment où elle est saine, il n'y aucun problème.

Vous jouez et vous êtes bon. Accepteriez-vous de retourner sur le banc ?
Ce sont les affaires du coach. Je n'ai plus de problème avec ça. J'ai mûri, à travers la presse, moi-même et les dialogues que l'on a eus avec le coach.

Après votre victoire à Bordeaux, battre Troyes vous permettrait de remonter au classement.

Notre succès à Bordeaux nous a fait beaucoup de bien. On doit confirmer ce week-end pour espérer plus de choses dans la suite du championnat. On verra samedi si on a les capacités pour recoller au peloton de tête. Il va falloir faire attention contre Troyes, être prudent défensivement et surtout être réaliste offensivement comme nous l'avons été à Bordeaux. On a battu Lyon, Bordeaux. Il serait décevant de se faire surprendre contre Troyes. On est tous des professionnels, on a tous des responsabilités et on se doit pour nous, pour les gens qui croient en nous, de bien négocier ce match-là. Cela ne sera pas facile. Mais on se doit de bien le gérer.

Comment arrivez-vous à faire la part des choses entre votre match de Ligue 1 et la rencontre qui va vous opposer à Reims, en quart de finale de la Coupe de la Ligue ?
En prenant les matches les uns après les autres. Il ne faut surtout pas mélanger les choses.

Quel est pour vous le potentiel de votre équipe ?
Honnêtement, on peut aller très loin. Si on joue comme à Bordeaux, où nous avons produit un véritable match référence, car on est capable du pire comme du meilleur, personne ne peut nous battre.