En cette semaine de trêve internationale, James Léa-Siliki dresse un premier bilan. Hormis le couac lillois, le milieu de terrain estime que les sept points pris jusqu’ici mettent en lumière le travail réalisé cet été. Entretien.
Quatre journées de championnat ont déjà été jouées et le bilan est encourageant...
Il y a eu du bon et un peu de moins bon. On a fait une bonne entame à Lille mais la seconde mi-temps a été un peu plus compliquée. On a enchaîné contre Angers avec du courage et de l’abnégation. La qualité de jeu était moins bonne mais on a montré des valeurs qui seront importantes tout au long de la saison. Il n’y aura pas toujours des beaux matchs, il faudra les gagner en équipe. À Marseille, on a montré deux visages. Une belle première mi-temps avec le travail tactique que l’on avait mis en place toute la semaine précédente qui a bien fonctionné. L’autre période était un peu plus dure dans un stade particulier. Enfin, on pourrait presque qualifier le match face à Bordeaux de référence. On a joué en équipe, il y a eu de la qualité et beaucoup d’efforts produits. On n’a pas pris de but, c’est important, ça rassure toute une équipe.
En comptant les matchs de préparation, le contenu est cohérent depuis deux mois...
Oui mais un peu moins à Lille où il y avait peut-être le contrecoup de la préparation car on a beaucoup travaillé. On a démarré le match fort mais quand Lille a accéléré, on a pas su gérer les temps faibles. Ça arrive, ça nous a servi de leçon, tant que l’on ne reproduit pas les mêmes erreurs.
Que faîtes-vous pendant la trêve ?
De la récupération et des soins. Il y a du travail de renforcement musculaire. On peut en profiter pour mettre des charges un peu plus lourdes. On s’exerce aussi sur des jeux réduits assez intenses.
La concurrence s’est accrue cet été. Elle stimule le groupe ?
Il en faut, surtout qu’il faudra jouer sur plusieurs tableaux cette saison. S’il y a un absent, il ne faut pas que ce soit une perte pour l’équipe. Ça nous permet à la fois de progresser à l’entraînement et d’élever le niveau de jeu.
Que faudra-t-il faire pour enchaîner les matchs tous les trois jours ?
Ça ne changera pas de d’habitude. Il faudra continuer de travailler, faire ce qu’il faut pour récupérer et garder l’esprit de compétition. On a de nouveaux joueurs, il faut développer des automatismes mais ils vont se créer, ça va aller.
À Marseille, Jérémy Gélin a joué en sentinelle devant la défense et toi dans le couloir droit.Faut-il de la polyvalence pour être compétitif ?
Tout au long de notre formation, on nous a transmis un bagage tactique qui permet de répondre aux exigences des coachs et du haut niveau. Quand on est compétiteur, l’important est d’être sur le terrain et d’aider l’équipe.
Le tirage de l’Europa League a rendu son verdict. Que penses-tu de vos prochains adversaires ?
On juge un tirage à la fin de la poule. À chaud, on peut dire que c’est un bon ou mauvais tirage mais il n’y a pas de vérité. Ce serait une erreur de juger une équipe par rapport à son nom. On ne connaît pas nos adversaires mais sûrement qu’eux aussi ne nous connaissent pas.
Prochaine étape : Nice. Un beau défi en perspective...
C’est une belle équipe qui sait varier son jeu par de la possession et des attaques rapides. La saison passée, on avait fait un bon match chez nous mais on perdu sur une contre-attaque. Ils ne lâchent rien. Il y a de la qualité sur toutes les lignes. On va se préparer pour essayer de les faire courir et être bien en bloc. Ce sera un match difficile mais à notre portée.
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Prochain match :
5ème journée de Ligue 1
OGC Nice / Stade Rennais F.C.
Vendredi 14 septembre – 19h00
Allianz Riviera
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