Jimmy, vous venez de battre Monaco au stade Louis-II et d'être élu homme du match. Comment vous sentez-vous avant d'affronter Valenciennes ?
- Bien c'est vrai. Mais je préfère retenir la performance de l'équipe. Il y avait beaucoup de changements sur le terrain, Romain Danzé à droite, Jacques Faty à gauche de la défense... je suis surtout content que ça ait pu fonctionner.
Il y a quelques semaines, vous aviez battu Bordeaux à l'extérieur avant d'arracher le match nul face à Troyes quelques jours plus tard à domicile. N'y a-t-il pas un risque de voir se répéter ce type de contre-performance ?
- Le match de Valenciennes risque d'être plus difficile encore que celui de Monaco. On va devoir laisser derrière nous cette victoire, qui nous relance, et se concentrer sur la rencontre de samedi. On croit en nous et on veut vraiment montrer à ceux qui nous ont enterré trop vite qu'il faudra encore compter sur nous.
Comment se passe votre association avec Daniel Moreira en attaque ?
- J'ai toujours dit que je préférais évoluer dans un 4-4-2, même si hier c'était d'avantage un 4-4-1-1, avec deux attaquants. Je préfère jouer dans l'axe que sur un côté. Maintenant c'est le coach qui fait l'équipe, et s'il choisit de me mettre à droite, à gauche, ou même arrière, il n'y a pas de problème !
Vous avez été pas mal critiqué dans la presse en début de saison. Comment avez-vous vécu cette période ?
- C'était difficile à accepter puisque c'était la première fois de ma carrière où l'on me critiquait. C'est vrai, je l'ai mal vécu sur le coup, mais j'ai aussi découvert que ça faisait peut-être parti du jeu. Vous faites votre métier, je fais le mien... Au final, j'en suis sorti grandi.
Il y a quelques semaines, vous aviez exprimé des velléités de départ si votre temps de jeu n'augmentait pas. Qu'en est-il aujourd'hui ?
- Je voulais jouer ! Maintenant, le coach m'a relancé et j'ai su saisir ma chance. Le club m'a fait comprendre qu'il voulait me garder, donc je serai Rennais jusqu'à la fin de la saison.
