
Jimmy, tu ne peux être qu'heureux de cette sélection...
Je suis très heureux et très fier de ma sélection. Comme je l'ai dis le jour de ma blessure, l'objectif était de faire partie de cette liste. Aujourd'hui, j'ai la chance d'être dans les 30. Je suis très content.
Comment l'as-tu appris ?
J'étais chez moi devant la télé. Le journal ne m'a jamais paru aussi long. Au final, c'était pour une bonne nouvelle.
C'est la récompense d'un dur travail pour revenir au haut niveau ?
Quand j'ai dis que je voulais revenir en sélection, on m'a peut être pris pour un fou mais j'étais convaincu qu'à force de travail et d'abnégation, j'allais réussir à y être. C'est une très belle récompense.
N'es-tu pas déçu de n'être pour l'instant que dans la liste des 30 ?
C'est un groupe élargi, je suis déjà très content d'y être. Quand je vois où j'étais il y a un an, je suis satisfait. J'attendrai la prochaine liste comme tout le monde.
Un bon match à Bologne samedi prochain te permettrait d'être encore davantage sur le devant de la scène...
Je pense que le sélectionneur a déjà ses 23 noms. J'espère être dedans. Je ne vais pas commencer à faire des calculs. Ce n'est déjà que du bonus pour moi.
La sélection de Yann Mvila t'étonne t-elle ?
Lui aussi, je le revois encore il y a un an. Quand j'étais blessé, il était avec moi, il ne savait pas de quoi son avenir allait être fait. Il ne s'entraînait pas encore avec nous. Je lui ai toujours dit de s'accrocher car le travail paie. En milieu de saison, Frédéric Antonetti a dit que Yann serait peut être la surprise pour le mondial. A l'époque, on l'avait bien chambré, aujourd'hui c'est le coach qui a raison. Ce joueur est une pépite. Il est pétri de talent. Ce qui lui arrive n'est que du bonus. Lui aussi a ses chances pour être dans les 23. Si ce n'est pas cette fois-ci, il y sera un jour ou l'autre.