Contrat rempli ! Quatre ans après avoir obtenu son billet pour les demi-finales en battant Montpellier 5 buts à 3 après prolongation, le Stade Rennais F.C. se retrouve une nouvelle fois dans le dernier carré de cette compétition. Les « Rouge et Noir » étaient attendus et ils n'ont pas déçu.
Des occasions mais pas d'efficacité en début de match
Sérieux tout au long de la rencontre, les joueurs de Guy Lacombe ont respecté leur adversaire. Au coup d'envoi sifflé par Monsieur Thual, Rodez répond au combat physique des Bretons. Mais les Rennais, en patrons, prennent l'ascendant et se créent dès le premier quart d'heure de jeu 4 occasions nettes :
- La première mèche allumée est signée Carlos Bocanegra à la 7e minute de jeu. Après un renvoi de la défense aveyronnaise, l'Américain, qui n'est pas attaqué, tente sa chance. Sa frappe est puissante et frôle la barre transversale de Sopalski.
- Deux minutes plus tard, Olivier Thomert lance parfaitement Moussa Sow en profondeur. L'attaquant rennais est plus rapide que toute la défense ruthénoise et se présente seul devant Sopalski. Mais le portier ruthénois gagne son duel.
- 10e minute de jeu, Olivier Thomert reprend de volée un centre de Jérôme Leroy. Sa frappe brossée frise la lucarne gauche de Sopalski.
- La quatrième occasion intervient à la 13e minute. Belle combinaison entre Jimmy Briand et Rod Fanni. Une-deux parfait entre les deux internationaux français, le latéral donne à son avant-centre qui tente du plat du pied en première intention à l'entrée de la surface. Sopalksi est battu mais la frappe passe à côté.
Rodez fait bloc...
Le coup de chaud passé, Rodez resserre ses rangs. Un seul attaquant en pointe (Dupuis) pour 9 joueurs défensifs. Le ton est donné.
...mais craque sur coup de pied arrêté
A la demi-heure de jeu, Rodez semble tenir le coup. Le Stade Rennais F.C. cherche à étirer le bloc ruthénois mais va finalement trouver la solution sur un coup de pied arrêté. 31e minute, Jérôme Leroy frappe un corner rentrant. Sopalski est trop court, Stéphane Mbia surgit et catapulte le ballon au fond des filets ruthénois !
Stade Rennais F.C. / Rodez : 1 à 0 (Stéphane Mbia 31e minute de jeu)
Mené au score, Rodez doit changer de schéma tactique et se découvrir un peu plus.
Mais une fois le nez sorti de leur antre, les Occitans sont de suite assaillis par les Rennais qui ne laissent rien passer à leurs adversaires. 35e minute, superbe passe en profondeur de Leroy dans le dos de la défense pour Moussa Sow. L'attaquant « Rouge et Noir » se retrouve une nouvelle fois en face à face avec le portier ruthénois qui gagne malheureusement son duel pour la seconde fois.
A la mi-temps, le Stade Rennais F.C. mène logiquement au score et gère le début de la seconde période sereinement. Rodez évolue plus haut mais n'est pas pour plus dangereux.
Le SRFC à la possibilité à la 59e minute de doubler la mise. Suite à une faute d'Ursule sur le côté gauche non loin du poteau de corner. Jérôme Leroy donne à ras de terre pour Olivier Thomert qui reprend instantanément. Sopalski est battu mais la frappe du Rennais passe de peu au dessus.
Deux minutes plus tard, le SRFC ne manque pas cette fois-ci l'occasion de se mettre à l'abri. Après un bon travail de Moussa Sow couloir gauche, l'attaquant rennais adresse un centre parfait pour la tête de Jimmy Briand qui inscrit son 4e but en Coupe de France !
Stade Rennais F.C. / Rodez : 2 à 0 (Jimmy Briand 61e minute de jeu)
Face à la meilleure défense de L1 et avec un retard de deux buts au compteur, les espoirs occitans s'amenuisent. D'autant plus que ce sont les joueurs de Lacombe qui maîtrisent le jeu. Moussa Sow à la 71e minute à une nouvelle possibilité mais échoue devant Sopalski, bien sorti.
Les Rennais ne sont pas inquiétés par la suite. En rentrant à la fin de la rencontre, Jires Kembo-Ekoko (Jimmy Briand) puis Asamoah Gyan participent à la victoire rennaise qui se dessine. Le public rennais l'a compris et peut chanter à quelques minutes du coup sifflet final « on est en demies !».
Le Stade Rennais F.C. se qualifie pour les demies finales de la Coupe de France qui auront lieu le 21 ou 22 avril prochain. Une qualification logique et méritée tant les Bretons ont maîtrisé leur sujet. Il y avait bien deux divisions d'écart entre les deux formations.
