Guy Lacombe :
Le corps arbitral a trop influencé ce match pour qu'on le puisse espérer un quelconque résultat. On n'a pas été assez efficace en première période. Au football, le geste le plus difficile c'est de marquer un but et cela s'est vérifié ce soir. On aurait dû obtenir deux pénalties en première période et au final c'est notre équipe qui se fait sanctionner. Je ne peux reprocher grand-chose aux joueurs. A nous de digérer ce match au plus vite mais si on joue comme ce soir, on aura de grandes chances de se qualifier.
Pierre Dréossi :
Quand on voit les images, on peut dire qu'il y a effectivement pénalty. Mais le problème c'est qu'il aurait dû être sifflé pour nous en première période. On a pratiquement dominé toute la rencontre mais on perd un match qu'on aurait dû gagner.
Lucien Aubey :
Sur l'action qui amène le pénalty, je joue le ballon. Je ne pense pas faire faute. C'est d'autant plus injuste qu'en première mi-temps, l'arbitre oublie de siffler deux pénalties en notre faveur. Maintenant que je suis suspendu, je vais soutenir les joueurs pour cette demi-finale à Grenoble.
Bruno Cheyrou :
Le premier sentiment qui me vient à l'esprit est un sentiment de frustration. C'est très difficile à encaisser. Comme on n'arrive pas à faire la différence, on s'expose forcément. Le pénalty et l'expulsion sont un scénario catastrophe car on perd le match mais également un joueur. Malgré tout, il y a un motif de satisfaction car on a montré de l'envie ce soir.
Nicolas Douchez :
On sort énormément déçu de ce match. Le résultat ne reflète pas la physionomie du match. La réalité est dure à avaler. Maintenant, il y a deux façons d'aborder le match de mardi. Soit on est révolté et on montre une envie de s'en sortir. Soit on baisse la tête. Mais avec notre force mentale, c'est la première solution qu'on va retenir.