Jean-Pierre Pichard, comment se déroulent les préparatifs de cette 2e édition de la Nuit Interceltique de Rennes ?
On est tout à fait dans les temps. Nous sommes même un peu avance par rapport à ce que l'on avait prévu. On a débuté la mise en place il y a cinq jours. Il a fallu s'adapter à la météo et on a profité du beau temps pour avancer au maximum.
Vous devez avoir moins d'incertitudes que lors de la première édition de l'année dernière ?
C'est sur que maintenant, on a plus de repères. Nous travaillons avec les mêmes équipes depuis 20 ans et tout est rodé. J'ai organisé plusieurs concerts et j'avoue qu'il y a une grande efficacité. Tout est basé sur une confiance mutuelle aussi bien sur le plan artistique que technique. Nous avons d'ailleurs renforcé le dispositif. Il y aura plus de micros HF et la qualité du son a été améliorée. D'année en année et si cela s'avère nécessaire, nous essayons d'être à la pointe de la technologie.
Vous devez être impatient d'être à samedi soir, début du concert...
Les organisateurs et les techniciens sommes là pour créer de la magie. Cela demande énormément de travail et de rigueur. Nous devons rester concentrés jusqu'au bout. Au moment même du concert, je l'apprécie mais en tant que spécialiste. Et on s'aperçoit que les gens viennent plus au stade pour le concept et pour communier que pour la programmation.
Que pouvez-vous nous dire de Carlos Nunez qui sera la tête d'affiche de cette Nuit Interceltique ?
Je l'ai découvert à l'âge de 13 ans et j'ai tout de suite vu son talent. Je me suis arrangé pour qu'il vienne étudier en Bretagne à une époque ou la gaita était peu populaire en Espagne. Il a ensuite poursuivi ses études à Madrid et fait des tournées dans le monde entier. Il a cette particularité d'être un grand professionnel. Il a ce côté du Sud. Il sait porter le public et c'est à chaque fois une vraie communion. Il y aura d'ailleurs une petite surprise lorsqu'il sera sur scène.
