Olivier Sorlin : « très content de revenir »

Après un passage dans le championnat grec au PAOK Salonique et une montée en Ligue 1 avec Evian Thonon Gaillard, Oliver Sorlin retrouvera samedi prochain le Stade Rennais F.C., tout comme Cédric Barbosa et Jérôme Leroy. Club où il a évolué six ans sous le maillot « Rouge et Noir ». Interview.

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Olivier, ce retour en Ligue 1 est-il comme une deuxième jeunesse pour toi ?
ça fait du bien. Après mon aventure à l'étranger, j'avais beaucoup de mal à retrouver un challenge. Quand j'ai atterri à Evian, l'optique était de participer à un projet sur deux ou trois ans. On est remonté dès la première année. C'est tout bénéfique pour moi.

Tes performances sont-elles restées les mêmes depuis que tu as quitté la France ?
J'avais bien débuté à Brest mais je me suis blessé. J'ai eu un mois d'aoû t compliqué avec un problème aux adducteurs. Je me sens physiquement mieux depuis quelques matchs.

Quelles sont les ambitions d'Evian ?
Comme tout promu, l'ambition, c'est le maintien. On vient de monter trois années de suite. Pour pérenniser le club, il faut s'installer en Ligue 1 durablement.

Quel type de club est l'ETG ?
C'est un club chaleureux, familial où il fait bon vivre. Il y a une bonne ambiance. C'est ce que je recherchais. On est aux pieds des montagnes. C'est paisible.

Qu'est ce qui a changé entre l'équipe championne de L2, la saison dernière et celle d'aujourd'hui ?
Pas grand-chose. Il y a quatre, cinq éléments qui sont arrivés. Le club a pris des joueurs qui connaissent la Ligue 1. La cohésion, l'état d'esprit, la joie de vivre sont restés les mêmes. Cette recette marche pour l'instant.

Le Stade Rennais F.C. te paraît loin ?
C'est un club où j'ai fait la majorité de ma carrière. Je le suis toujours. J'ai des amis à Rennes et dans les alentours. C'est un plaisir d'y revenir. A l'annonce du calendrier, j'avais regardé la date du match à Rennes. J'ai vu un paquet de joueurs à Rennes. Beaucoup de bons joueurs sont passés par ce club. Il y en a encore aujourd'hui. Depuis qu'il est arrivé, Pierre Dréossi a fait du bon boulot dans le recrutement. On le voit aujourd'hui dans les résultats.

Quel est ton meilleur moment passé à Rennes ?
Surement la qualification pour la Coupe de l'Uefa en 2005 obtenu malgré la défaite à Paris. On était rentré sur Rennes faire la fête. C'est l'un des meilleurs moments.

Quels joueurs connais-tu encore au Stade Rennais ?
Il y a Romain Danzé, Jirès Kembo et Youssouf Hadji. Je connais aussi Yann M'Vila et beaucoup de jeunes car j'ai passé mes derniers mois au Stade Rennais en réserve.

Es-tu surpris de voir Yann M'Vila ou encore Jirès Kembo évoluer à ce niveau ?
Oui et non. On savait bien qu'ils avaient de la qualité. Le Centre de formation du Stade Rennais est le meilleur de France depuis des années donc ce n'est pas étonnant de les voir à ce niveau. ça porte ses fruits.

Peux-tu nous raconter ton aventure grecque au PAOK Salonique ?
J'ai fait un an et demi. Cela s'est relativement bien passé. Je suis arrivé dans une grande ville de presque un million d'habitants. C'est un club très populaire en Grèce. Les supporters sont vraiment fanatiques. J'ai rencontré des gens chaleureux. Sportivement, c'était sympa aussi. J'ai joué l'Europe. J'ai même disputé un tour préliminaire de Champion's League contre l'Ajax Amsterdam. On a terminé par deux fois deuxième du championnat grec. C'était une bonne expérience.

Le milieu de terrain d'Evian, c'est presque un milieu rennais... (Sorlin, Barbosa, Leroy)
Ce sont les aléas du football. Avec Cédric, on a quasiment fait les mêmes clubs (ndlr : Montpellier, le Stade Rennais F.C. et Evian). Lorsque l'on arrive dans une nouvelle équipe, c'est plus facile de s'intégrer quand on connaît certains joueurs.

Qu'apporte Jérôme Leroy à l'équipe ?
Dans sa carrière, il a beaucoup voyagé. ça reste une valeur sû re de Ligue 1. Il apporte beaucoup au club, notamment pour les jeunes.

As-tu gardé un œil sur les résultats rennais ?
Bien sû r. Je regarde l'évolution du club que ce soit en championnat ou en Europa League. Depuis plusieurs années, le Stade Rennais se situe dans les quatre meilleurs. C'est une équipe difficile à battre. Il leur manque encore quelque chose pour titiller les premiers. Le club a bien changé depuis mes premières années rennaises.

Que t'inspires ce déplacement à Rennes ?
On sait que ça va être difficile. On aimerait bien grappiller quelque chose à Rennes. ça reste un match comme un autre avec trois points en jeu. Je suis en tout cas très content de revenir.


Crédit photos : ETG Jean-Pierre Garel